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Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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Attention ! Passion Palombe...

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 10:59

Au lendemain du sacre des Bleus, des images mal attribuées de violences urbaines circulent sur les réseaux sociaux.

La finale de la Coupe du monde de football aura été l’occasion de voir apparaître de nombreuses rumeurs et photos manipulées qui, de fils Twitter en pages Facebook, ont été abondamment relayées. Tour d’horizon des intox ayant vu le jour sur les réseaux sociaux au lendemain de la victoire de la France.

Les « 89 morts » et les photos de Nordpresse

Le site parodique Nordpresse – équivalent belge du Gorafi français – n’a pas perdu de temps. Dès le lendemain de la victoire de la France contre la Croatie, l’article est partagé près de 15 000 fois sur les réseaux sociaux : « Bilan meurtrier à Paris : 89 morts, 13 000 voitures brûlées, 123 tués légers »,annonce le titre, accompagné d’une image d’incendie en milieu urbain. Si de nombreux utilisateurs prennent cette publication au second degré, une partie prend « l’information » au sérieux.

POURQUOI C’EST FAUX

Dans ses mentions légales, le site Nordpresse prévient que « certaines informations présentes sur ce site sont satiriques et/ou parodiques ». En l’occurrence, aucun mort n’a été à déplorer dans la capitale – et le chiffre des 13 000 voitures brûlées est totalement inventé.

Au-delà des faits mensongers présentés dans le titre, l’article est composé d’une série d’images censées illustrer les débordements consécutifs à la finale. Mais la plupart d’entre elles ont été sorties de leur contexte.

Ainsi, la première de ces trois photographies illustre des émeutes dans la capitale indonésienne, Jakarta, en 1998. La deuxième, représentant une voiture brûlée, a été prise lors des émeutes de Vancouver (Canada), en 2011. La troisième provient, quant à elle, de Grèce, et a été prise à l’occasion des émeutes de décembre 2008.

Les deux photos suivantes ont également été sorties de leur contexte. La première, représentant des CRS en tenue antiémeute, a été prise à Paris le 19 septembre 2013. La seconde est plus ancienne encore, puisqu’elle illustre les événements du 5 octobre 1988 en Algérie.

Cela n’a pas empêché des milliers d’internautes de partager l’article, tout en vitupérant pêle-mêle contre le football ou le gouvernement. « 89 morts sur Paris, ça devait être un jour magique et à cause de certains il y aura des familles en deuil toute leur vie », peut-on lire, par exemple, sur Twitter.

 

Cela étant, la nuit de dimanche 15 juillet a bel et bien été le théâtre de quelques incidents et dégradations à Paris. Trois gendarmes et un policier ont été très légèrement blessés dans la fan-zone, quelques magasins du secteur des Champs-Elysées ont été l’objet de dégradations, et un blessé grave a été à déplorer au cours d’une rixe.

Le site Nordpresse a déjà tenté de piéger des journalistes du Parisien. Plusieurs de ses articles ont par ailleurs été massivement repris au premier degré, notamment au cours de la campagne présidentielle.

Source ; https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 08:35

Bientôt votre "chien ou votre chat" admis dans votre lieu de travail ?

Venir travailler avec son animal de compagnie, les "millenials" en raffolent. De plus en plus d'entreprises l'autorisent.

Ambiance art déco, apéros fréquents, cours de yoga et vue sur le Sacré-Coeur... Pour son premier job, Apolline, 27 ans, a de la chance. Elle travaille dans l'agence de relations médias Supr-Agency, installée dans l'élégant espace de coworking We Work, au coeur de Paris. Difficile de trouver plus branché. Pourtant, ce n'est pas le glamour de l'endroit qui séduit le plus la jeune diplômée. Non, ce qui lui plaît par-dessus tout, c'est de "pouvoir emmener Oscar au travail", confie la jeune femme. A l'énoncé de son nom, l'intéressé se tortille dans ses bras, manquant de lui faire lâcher ses deux iPhones et son carnet de notes. "Ici, Oscar, c'est la star !", rigole-t-elle en le couvant des yeux telle une mère et sa progéniture. Sauf qu'Oscar est un chien, un spitz d’âgé de 3 mois... 

La souriante Apolline Natier de la Marnierre fait partie des millenials (18-35 ans) qui sont aujourd'hui les ambassadeurs du concept anglo-saxon de Pets at work (Paw). Cette nouvelle tendance à emmener son animal de compagnie au travail émerge en France. Aux Etats Unis, certaines entreprises sont si en pointe sur la question qu'elles accordent des jours de congés en cas d'adoption ou de décès de Médor ou de Minet. 

84 % des propriétaires d'animaux seraient pour

"Chez nous, le Pets at work prend racine depuis deux ou trois ans", glisse Adrien Ducousset, cofondateur de Wamiz, un site dédié aux animaux de compagnie. Le Take your dog to work day (la journée du chien au bureau) s'immisce dans quelques open spaces. Cette fête (lancée aux Etats Unis par l'association Pet sitters international il y a deux décennies) est prévue le 22 juin. Début octobre 2018 se tiendront également, pour leur deuxième édition, les "Trophées Pet Friendly à la française" qui récompensent les établissements accueillants pour les bêtes à poils. De même, l'Alliance européenne du Pets at work a vu le jour à l'initiative de Purina, un poids-lourd de l'alimentation animale. Son objectif : convertir 200 entreprises d'ici 2020. Selon une enquête réalisée par le site Wamiz, 13 % des sondés déclarent passer leur journée en compagnie d'un animal, qu'il s'agisse du leur, de celui d'un collègue et de l'entreprise. Et 84 % des répondants rêvent d'évoluer dans un environnement où les animaux de compagnie seraient les bienvenus.  

Ces chiffres n'ont rien de surprenant. "Après avoir envahi notre vie personnelle, ils prennent d'assaut notre vie professionnelle, c'est une suite logique", analyse Jocelyne Porcher, sociologue à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), qui confie avoir, elle-même, dû batailler avec sa direction pour venir avec son chien au labo de recherche.  

A la pointe ? Les fabricants de nourriture...

En France, où l'on compte 63 millions d'animaux de compagnie (dont 7,3 millions de chiens et 13,5 millions de chats), les pionniers des canidés en open space sont évidemment les fabricants de nourriture animale. Chez Purina, à Noisiel (77), "chaque étage offre un espace ad hoc" explique Magali Gavaret, en charge du programme Pets at work. Gamelle, eau, jeux, coussins, ascenseur dédié... tout est prévu pour que les toutous passent une bonne journée aux côtés de leurs maîtres. A l'espace Cafétéria, un trombinoscope rassemble les photos des 20 chiens régulièrement admis ici, leur nom, leur race, leurs traits de caractère et une petite anecdote. Sur son site de production d'Orléans, l'entreprise Mars Petcare a installé un parcours d'agilité pour les chiens, ainsi qu'une cabane avec tables et chaises pour le confort des accompagnants.  

Mais les artisans, les professions libérales et le petit monde de la communication -dont les structures sont plus souples- ne sont pas en reste. A Boulogne-Billancourt, Maryel Devera, dirigeante de MScreenGroup (production artistique pour les émissions de télévision) vient tous les jours avec Lookie, une jack russel de 4 ans. "Je ne pourrai pas travailler sans elle, c'est mon rayon de soleil, elle m'accompagne même sur les tournages", se réjouit la quadra qui a installé le panier de sa protégée derrière son fauteuil de bureau. 

Les vertus de la "câlinothérapie"

Ces précurseurs auraient-ils perçu des avantages qu'ignore la majorité des sociétés ? "La câlinothérapie a du bon, le chien est un puissant anti-stress", estime Sylvain Bruyère, patron avec son épouse Charline du magasin Cadeau Maestro (17 personnes) à Saint-Etienne. Chaque matin, le couple débarque avec ses deux golden retrievers, Lolits et Lazuli. "Ils m'apaisent c'est incroyable", concède Sylvain. Hier, j'avais tellement la pression à cause du boulot que j'en avais mal au ventre. Je me suis assis au soleil, un chien de chaque côté, ça m'a vite détendu."  

Autre atout, "l'animal de compagnie est un vrai brise-glace, il favorise les relations sociales", constate Arnaud Adler, patron de l'imprimerie Copy News et de l'Espace Aristide (coworking), à Vanves (92). Le maître de Jazz, un labradoodle de 3 ans et demi, en est persuadé : "Mon chien contribue à mettre une bonne ambiance entre les membres du coworking, c'est un peu notre chief happiness officer ! Et il ne me demande pas de salaire... à part les croquettes !" Venir au travail avec son animal influencerait aussi le moral du salarié. Apolline confie : "Comme Oscar passe la journée dans un panier sous mon bureau, je ne m'inquiète pas pour lui, alors que s'il était seul à la maison, je me rongerais les sangs. Du coup, je reste sans problème jusqu'à 21h s'il le faut... sinon, je filerais à 18h". L'air de rien, les animaux doperaient la productivité... 

Un outil pour recruter et fidéliser

Ils se révèlent aussi et surtout de puissants aimants à business. Audrey Barbier-Litvak, directrice générale de We Work France n'en fait pas mystère : "Ils nous font une excellente publicité. Récemment, un nouveau membre a signé chez nous plutôt que chez le concurrent, car on était pet-friendly." Même constat chez Cadeau Maestro : "Dès que l'on met le chien en avant sur notre site, cela dope l'audience", raconte Sylvain Bruyère qui a réalisé une vidéo dans laquelle son animal livre des cadeaux, sac sur le dos. Autoriser nos amies les bêtes à venir au bureau favoriserait aussi le recrutement et la fidélisation des jeunes diplômés. Les employeurs leur vendent le pets at work comme la salle de sport dans les années 80. Entrée chez Purina en alternance, Maryline Van Mackelbergh, chef de marque Junior pour Proplan, diplômée de Grenoble Ecole de management, l'admet sans détour : "Le jour de mon entretien d'embauche, on m'a dit que je pourrais venir travailler avec mes trois chiens... J'ai signé sans hésiter !", raconte la maîtresse de Flash, Noxe et Gipsy.  

Si la législation interdit les animaux de compagnie dans les hôpitaux, l'administration et la restauration, elle laisse entière liberté aux entreprises du privé d'ouvrir leur porte ou non à nos amies les bêtes. Pour autant, afin d'éviter l'anarchie, il faut mettre en place certaines règles de base. Purina a carrément formalisé une démarche qu'elle tient à disposition des sociétés intéressées. Parmi les devoirs du dirigeant, il convient de consulter toutes les parties prenantes avant de se lancer : les salariés (notamment pour déceler les allergiques et les phobiques), les instances représentatives (CHSCT, comité d'entreprise, médecin du travail), le propriétaire des locaux si l'on est locataire et l'inspection du travail. Purina accepte tous les chiens, sauf ceux de catégorie 1 et 2 (rottweiler, pitbull...), les malades, ceux en chaleur, ou qui ont l'aboiement facile. Autre étape indispensable, passer une visite avec un vétérinaire et vérifier tous les vaccins. Finalement, "nous mettons en oeuvre une véritable politique d'accueil pour les chiens, qui s'inspire de notre politique RH pour nos collaborateurs", relève Donatienne du Vignau, de Mars Petcare qui a ouvert ses portes aux animaux de compagnie depuis plus de trente ans. 

Le risque de la "gadgétisation"

Alors qu'aux USA, quelques grands groupes comme Google ou Amazon sont "Pets At Work", quid de son avenir en France ? Cette tendance va-t-elle se développer dans les grandes entreprises, soumises à de fortes contraintes réglementaires et législatives ? Les pionniers vont continuer à essaimer, à n'en pas douter. Pour autant, les entraves à l'extension du mouvement risquent de se révéler lourdes. "En France, le travail est vu comme une contrainte dénuée de plaisir, or, un chien c'est de la joie ! L'emmener au bureau, c'est faire un pas vers une vision plus épanouissante du labeur, ce n'est pas gagné !" analyse Jocelyne Porcher. Le spécialiste des risques psycho-sociaux, Jean-Claude Delgenes (cabinet Technologia) va même plus loin : "La France a une conception du travail fonctionnaliste, stakhanoviste, contrôlée et hiérarchisée. Cette exigence de l'autorité, héritage de l'Etat centralisateur, entraîne des tensions dans les relations... Autant de freins au déploiement des animaux au bureau." Le "Paw", un nouveau gadget dans la panoplie des politiques de bien-être au travail ? Sans doute. À condition de ne pas oublier qu'ils exigent davantage de sens des responsabilités qu'un simple baby-foot... 

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6 mai 2018 7 06 /05 /mai /2018 09:19
Le billet du dimanche

Réflexion Délit ou devoir de solidarité ? 

Notre monde sombre dans la folie : face à la crise des migrants, voilà qu'on invente le "délit de solidarité".La solidarité, le soutien aux faibles, aux gens démunis devient un délit... La solidarité à l'égard des migrants peut être punie par la loi... Et voilà que les valeurs s'inversent ! Et pourquoi pas bientôt un délit d'humanité ?Nous ne savons plus gérer les problèmes qui se posent à nous : au lieu de penser le monde en termes de partages, nous ne le percevons qu'en termes de divisions et de fractures.Et les fractures sont partout dans nos sociétés...Comme le montre le philosophe Yves Michaud, les fractures au sein des démocraties se sont multipliées : riches et pauvres, fonctionnaires et précaires, jeunes et vieux, gens éduqués et gens non éduqués, croyants tolérants et musulmans opposés aux valeurs de la République.Ces divisions permanentes font que les valeurs communes s'effondrent et se perdent... N'est-ce pas le cas pour la crise des migrants ? Face aux migrants, c'est la peur qui domine et qui l'emporte...Et cette peur se nourrit à juste titre d'une "sécession d'une grande partie de la communauté française musulmane qui fait passer ses exigences religieuses avant les principes républicains..."Il importe donc de ressouder une communauté autour de ces principes républicains : "liberté, égalité, fraternité..."Et ceux qui ne veulent pas se plier aux lois de la République doivent en être exclus, et déchus. La solidarité fait partie de ces principes républicains : nous nous devons d'accueillir des migrants à condition que ces migrants se plient à nos lois, et se conforment à nos coutumes.Nous ne pouvons tolérer de manquements aux lois de la République, d'autant plus lorsque celle-ci accueille des migrants et leur apporte un soutien et une aide. Mais, on ne peut pas ne pas secours à des migrants, des mineurs, de jeunes adultes en grande difficulté : c'est un devoir d'humanité élémentaire.Depuis le début de l'année, près de 1 500 réfugiés sont arrivés dans le Briançonnais en provenance d’Italie, en passant par les cols aux alentours. Plus de la moitié sont des mineurs. Ces migrants africains souffrent de gelures, d'hypothermie, de lésions, il y a même eu des amputations. Ils n'ont rien à manger, rien à boire, ils ne sont pas équipés pour affronter le froid. Des habitants de la région se mobilisent pour essayer de les sauver : après la Méditerranée, c'est la montagne qui anéantit encore des vies humaines.

 

Face à la détresse humaine, le devoir de solidarité s'impose : chacun de nous doit en prendre conscience... c'est aussi un devoir d'humanité...

Bon dimanche

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 06:21

Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une « vitesse vertigineuse »

Ce déclin « catastrophique », d’un tiers en quinze ans, est largement dû aux pratiques agricoles, selon les études du CNRS et du Muséum d’histoire naturelle

 

Le printemps risque fort d’être silencieux. Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) annoncent, mardi 20 mars, les résultats principaux de deux réseaux de suivi des oiseaux sur le territoire français et évoquent un phénomène de « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique ». « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse, précisent les deux institutions dans un communiqué commun. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. »

Attribué par les chercheurs à l’intensification des pratiques agricoles de ces vingt-cinq dernières années, le déclin observé est plus particulièrement marqué depuis 2008-2009, « une période qui correspond, entre autres, à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune [européenne], à la flambée des cours du blé, à la reprise du sur amendement au nitrate permettant d’avoir du blé sur protéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes », ces fameux insecticides neurotoxiques, très persistants, notamment impliqués dans le déclin des abeilles, et la raréfaction des insectes en général.

Plus inquiétant, les chercheurs observent que le rythme de disparition des oiseaux s’est encore intensifié ces deux dernières années.

Résultats de deux réseaux de surveillance

Le constat est d’autant plus solide qu’il est issu de deux réseaux de surveillance distincts, indépendants et relevant de deux méthodologies différentes. Le premier, le programme STOC (Suivi temporel des oiseaux communs) est un réseau de sciences participatives porté par le Muséum national d’histoire naturelle. Il rassemble les observations d’ornithologues professionnels et amateurs sur l’ensemble du territoire et dans différents habitats (ville, forêt, campagne). Le second s’articule autour de 160 points de mesure de 10 hectares, suivis sans interruption depuis 1994 dans la « zone-atelier « du CNRS Plaine et val de Sèvre, où des scientifiques procèdent à des comptages réguliers.

« Les résultats de ces deux réseaux coïncident largement et notent une chute marquée des espèces spécialistes des plaines agricoles, comme l’alouette », constate l’écologue Vincent Bretagnolle, chercheur au Centre d’études biologiques de Chizé, dans les Deux-Sèvres (CNRS et université de La Rochelle). Ce qui est très inquiétant est que, sur notre zone d’étude, des espèces non spécialistes des écosystèmes agricoles, comme le pinson, la tourterelle, le merle ou le pigeon ramier, déclinent également. »

Sur la zone-atelier du CNRS – 450 km2 de plaine agricole étudiés par des agronomes et des écologues depuis plus de vingt ans –, la perdrix est désormais virtuellement éteinte. « On note de 80 % à 90 % de déclin depuis le milieu des années 1990, mais les derniers spécimens que l’on rencontre sont issus des lâchers d’automne, organisés par les chasseurs, et ils ne sont que quelques rescapés », précise M. Bretagnolle.

Déclin massif des insectes

Pour le chercheur français, « on constate une accélération du déclin à la fin des années 2000, que l’on peut associer, mais seulement de manière corrélative et empirique, à l’augmentation du recours à certains néonicotinoïdes, en particulier sur le blé, qui correspond à un effondrement accru de populations d’insectes déjà déclinantes ».

A l’automne 2017, des chercheurs allemands et britanniques conduits par Caspar Hallmann (université Radboud, Pays-Bas) ont, pour la première fois, mis un chiffre sur le déclin massif des invertébrés depuis le début des années 1990 : selon leurs travaux, publiés en octobre dans la revue PloS One, le nombre d’insectes volants a décliné de 75 % à 80 % sur le territoire allemand.

Des mesures encore non publiées, réalisées en France dans la zone-atelier Plaine et val de Sèvre, sont cohérentes avec ces chiffres. Elles indiquent que le carabe, le coléoptère le plus commun de ce type d’écosystème, a perdu près de 85 % de ses populations au cours des vingt-trois dernières années, sur la zone étudiée par les chercheurs du CNRS.

« Or de nombreuses espèces d’oiseaux granivores passent par un stade insectivore au début de leur vie, explique Christian Pacteau, référent pour la biodiversité à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). La disparition des invertébrés provoque donc naturellement un problème alimentaire profond pour de nombreuses espèces d’oiseaux et ce problème demeure invisible : on va accumuler de petites pertes, nid par nid, qui font que les populations ne sont pas remplacées. »

Dégradations profondes de l’environnement

La disparition en cours des oiseaux des champs n’est que la part observable de dégradations plus profondes de l’environnement. « Il y a moins d’insectes, mais il y a aussi moins de plantes sauvages et donc moins de graines, qui sont une ressource nutritive majeure pour de nombreuses espèces, relève Frédéric Jiguet, professeur de biologie de la conservation au Muséum et coordinateur du réseau d’observation STOC. Que les oiseaux se portent mal indique que c’est l’ensemble de la chaîne trophique [chaîne alimentaire] qui se porte mal. Et cela inclut la microfaune des sols, c’est-à-dire ce qui les rend vivants et permet les activités agricoles. »

La situation française n’est pas différente de celle rencontrée ailleurs en Europe. « On est dans la continuité d’une tendance lourde qui touche l’ensemble des pays de l’Union européenne », note M. Jiguet. Est-elle réversible ? « Trois pays, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni, ont mis en œuvre des politiques nationales volontaristes pour inverser cette tendance lourde, en aménageant à la marge le modèle agricole dominant, explique Vincent Bretagnolle. Aucun de ces trois pays n’est parvenu à inverser la tendance : pour obtenir un effet tangible, il faut changer les pratiques sur des surfaces considérables. Sinon, les effets sont imperceptibles. Ce n’est pas un problème d’agriculteurs, mais de modèle agricole : si on veut enrayer le déclin de la biodiversité dans les campagnes, il faut en changer, avec les agriculteurs. »

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 08:58

Bonjour , ou , Bonsoir ?

Certains jours à certain moment nous nous posons la question bien que la tendance ne soit plus d’actualité ! ! je m’explique : (il est malheureusement  de plus en plus rare de nos jours) d’avoir réponse à notre formule de politesse inculqué par  nos parents ou grands-parents le fameux Bonjour ou Bonsoir, mais au  fait lequel faut-il choisir au juste ?

Formule de politesse courante, « bonsoir » peut pourtant être source de confusions : à partir de quelle heure faut-il employer ce mot ? 

Il est 17h. Vous croisez une de vos connaissances dans la rue. Le seul mot que vous lui adressez est «bonjour». Elle rétorque, comme si elle avait besoin de vous corriger, «bonsoir». Malaise. C'est la seule parole que vous lui avez adressée et vous n'avez même pas été capable de trouver le mot juste. Et imaginez que, si la locution nous pose un problème, elle est d'autant plus délicate à employer pour les étrangers. Il suffit de taper «bonjour or bonsoir» sur internet pour voir la quantité de forums qui tentent d'apporter une réponse au problème.

 «Bonsoir», règle d'usage ou utilisation intuitive?

«Bonsoir» est employé à la fois comme salutation et pour prendre congé de quelqu'un, à la différence du «bonjour». Il peut être suivi d'une appellation, comme un prénom ou encore un titre: «Madame», «Docteur», «Général» … Mais, dans ce dernier cas, rajouter un nom ou prénom après paraît un peu excessif. C'est ce que nous explique le Guide du savoir-vivre, de Marie-France Lecherbonnier.

Remonter à l'origine de l'expression nous permettra sans doute de mieux comprendre son usage. «Bonsoir» est utilisé dès le XVe siècle, sous l'écriture de «boinsoir», nous indique le CNRTL. Le terme vient du latin «bonus», qui veut dire «bon», et de «serus», c'est-à-dire «tardivement». Par «bonsoir», le locuteur veut souhaiter une bonne soirée, un «bon» soir, à la personne à laquelle il s'adresse. Mais alors quand commence la soirée?

Ce qu'en disent les guides de savoir-vivre

S'il faut se fixer une norme, regardons du côté des guides de savoir-vivre. Mais, de même que chacun a sa notion de «se lever tôt», «dîner tôt», le mot «tard» est une notion relative. Selon les précis que l'on peut consulter, la soirée commence à l'heure de la fin du travail et des activités quotidiennes, donc plutôt vers 17h30-18h. Ou bien quand le soleil se couche et que la nuit arrive, ce qui varie en fonction des saisons.

En conjuguant les différentes observations sur l'usage de «bonsoir», on peut retenir qu'à partir du moment où le jour décline, il est possible d'employer le mot. En règle générale, c'est entre 17h30 et 18h que «bonsoir» se substitue à «bonjour». Il est également d'usage d'employer «bonsoir» pour ouvrir la discussion et son équivalent féminin «bonne soirée» pour la clore. Alors s’il vous plait un «bonjour», même à la tombée de la nuit, ne sera jamais mal pris.

 

Bonne journée…………..

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