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Passion Palombe
A chacun sa toile
C'est ici que ça se passe ............
Au mois d'octobre de chaque Année
Tient !
IL y a une Palombière par ici .........?
A propos : "Noël arrive à grands pas", et c’est l’occasion idéale pour vous parler d’un fruit qui est intimement lié à cette fête : l’orange. Cet agrume gorgé de soleil fut pendant longtemps le traditionnel cadeau de Noël des enfants. Aujourd’hui les temps ont bien changé, mais ce fruit savoureux reste au cœur de nos coutumes et de nos assiettes.
L'histoire de l'orange à Noël :
À l’Ancien Régime, avant 1789, l’orange ne s’acclimatait qu’en Espagne et en Italie. Dans les régions du nord, elle était cultivée dans des serres chauffées, des orangeries des cours princières. Ainsi, l’orange, récoltée à l’aube de l’hiver, n’était consommée que par les aristocrates. Elle était considérée comme un fruit de luxe. et les gens du peuple ne connaissaient pas son existence. Offrir une orange évoquait donc le luxe. Traditionnellement, on l’offrait aux enfants à Noël parce qu’ils n’en voyaient pas durant le reste de l’année et au 19e siècle, nombre d'entre eux ne savaient pas les consommer et croquaient dedans à pleines dents. Evidemment, ils étaient très déçus de ce cadeau. Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que les jouets, pour Noël, deviennent plus courants.
Petit focus sur l’histoire de la culture des oranges en France Saviez-vous que les toutes premières caisses à orangers ont été installées au XVème siècle, à Amboise, en Touraine ? Originaire de Chine, l’oranger transite par les croisades au XI et XIIème siècle pour être implanté en Sicile. Mais ce fruit de luxe, très prisé par l’élite, se conserve difficilement et est souvent malmené lors des transports. Sa culture en Europe est en effet limitée aux zones chaudes et ensoleillées : l’Espagne, l’Italie… C’est ainsi que nait l’idée d’acclimater les orangers en France. En 1496, le jardinier du Roi Charles VIII, Dom Pacello de Mercoliano, décide d’acclimater les premiers orangers de France au Château Gaillard à Amboise. Il y cultive ces arbres dans des caisses, installées dans des bâtiments où ils seraient protégés du froid en hiver. Ces bâtiments que l’on appellera par la suite « orangeries » voient le jour un peu partout et deviennent un véritable symbole de pouvoir. Rares sont les châteaux qui ne possèdent par leur propre orangerie : l’orangerie du château de Versailles, du château de Cheverny, de Blois, de Chenonceau… |
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Bon dimanche....
Savoir vivre…
« Le jour où je vais tirer ma révérence, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, les couleurs émerveillantes des fleurs, les chants & gazouillis des oiseaux . Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a. On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre. »
Bon dimanche ( Toujours confiné !
Mon savoir vivre...
Retour sur l'enfance….( Une histoire qui ne vaut pas un clou…
Il convient de puiser dans l’enfance l’origine de bien des travers. Je dois vous faire ici confession qui me coûte et risque fort de me clouer au pilori des bricoleurs. Le récit m’en demandera bien des efforts, je vais ici porter ma lourde croix en espérant y mettre la manière. Prenez la peine de la lire sans me taper sur les doigts si elle vous déplaisait.
Tout a commencé pour moi dans un atelier de charpentier. Mon père, homme habile et doué de ses mains avait la prétention de faire de son rejeton, son digne successeur. Selon l’adage, la valeur ne doit jamais attendre le nombre des années, c’est donc dès mes onze ans qu’il me mit un marteau dans les mains pour enfoncer le clou et inculquer par la même occasion le virus du métier.
Bien mal lui en prit… Ce fut pour moi un véritable chemin de croix, le clou se refusant obstinément à la tête en acier trempé du marteau qui avait quant à elle une singulière attirance pour mes doigts de la main gauche. Ce fut là un calvaire car mon géniteur s’obstina à m'inculquer les bases de son art. Lui qui passait ses journées avec de petites pointes dans la bouche qu’il allait quérir avec un marteau à tête aimantée.
Je le regardais faire, attrapant la pointe avec une précision diabolique, l’enfonçant d’une seule frappe à l’endroit précis où il en avait décidé. Je voulus naturellement opter pour cet outil. Mal m’en prit car cette fois, la blessure fut plus grave, accompagnée des stigmates de notre seigneur des cieux. De là on me colla la terrible réputation d’avoir deux mains gauches qui me colle encore à la peau sans que je fasse quoi que ce soit pour démentir la chose.
Je pense aussi que ma sympathie, toute païenne cependant, pour le fils du charpentier de Judée, naquit à ce moment-là, d'ailleurs c'est celui de menuisier qui me fût imposé sans aucune possibilité d'en refuser l'accès ! c'était comme cela avant ! Je crois que lui aussi a partagé l’éducation d’un père qui voulait faire de lui un artisan. Si nos chemins ont différé, le choix du dessin plutôt que du marteau fut notre point commun. C’est en son hommage du reste que je me fais un devoir de toujours traverser sur les clous même si ceux-ci ont disparu de nos villes & campagnes.
Bon Dimanche (aux Confinés)
Allez ! Bordeaux ! ! ! !