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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

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Attention ! Passion Palombe...

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IL y a une Palombière par ici .........?

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 11:13

Des crédits d'impôts ..........." Les remplacements de fenêtres ne seront finalement pas éligibles"

Selon mes informations, Matignon a refusé de rendre la pose de fenêtre à nouveau éligible au crédit d'impôt transition énergétique."

Patatras ! Alors que des rumeurs avaient laissé entendre ces derniers jours que le gouvernement était prêt à introduire les poses de fenêtres doubles vitrage dans le crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite)… il n’en sera finalement rien. Interrogé par Capital, Philippe Liébus, président de la Capeb, révèle que “Matignon a finalement enterré cette mesure pourtant validée dans un premier temps par le ministre de la Transition écologique.’”

Selon nos informations, le compromis de départ visait à réintroduire un crédit d’impôt à 15% pour les poses de fenêtres double vitrage, en réduisant l’effort fiscal prévu pour l’enlèvement des vieilles chaudières à fioul, une autre mesure qui doit être introduite par voie d’amendement gouvernemental dans le projet de loi de finances. Sauf nouveau rebondissement de dernière minute, le veto de Matignon semble donc définitivement fermer la porte à cette option.

L’amendement visant à étendre le Cite au remplacement des chaudières au fioul devrait toutefois bien être déposé et examiné en fin de semaine à l’Assemblée dans le cadre du projet de loi de finances. Ce, même si les détails exacts de la mesure ne sont pas encore connus.

Contacté par nos soins, le cabinet d’Edouard Philippe n’a pour l’heure pas répondu à nos sollicitations.

Pour rappel, le crédit d’impôt transition énergétique est accordé aux propriétaires réalisant des travaux de rénovation énergétique. Une liste précise de travaux est définie par la loi. Pour 2018, le crédit d’impôt s’élève à 30% des dépenses pour les travaux suivants :

Isolation des murs ;

Isolation des toitures ou terrasses ;

Isolation des parois vitrées ;

Installation d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire (ECS) fonctionnant au bois ou autre biomasse ;

Installation équipements de production d’ECS fonctionnant à l’énergie solaire ou avec une pompe à chaleur ;

Installation de chaudières à condensation ou à micro-cogénération, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (pompe à chaleur) ;

Réalisation d’un diagnostic de performance énergétique (DPE), hors obligation réglementaire ;

Installation d’une borne de recharge de véhicules électrique

>> Lire aussi - Chaudière au fioul : pourrez-vous bénéficier de la nouvelle prime à la conversion ?

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 06:36

Gazole :

 "Un racket en bande organisée"

(Voyons exactement les chiffres réels)

 

Les chiffres : en un an (le 25/10), le prix à la pompe du SP95 E5 a augmenté de 19,1 c/l (+14,1%) alors que le Gazole B7 a augmenté de 28,5c/l (+22,8%), voir réf 1, donc un écart de 9,4 c/l, (dont 3,7c/l d’écart de taxe sur les produits pétroliers). Il est parfois question de « double peine », mais en réalité c’est une triple peine, car l’augmentation dépasse la hausse du pétrole et les taxes, il y a un « haro » sur le diésel dont chacun profite pour piquer dans la poche des usagers (voir réf2).

L’état

Après avoir piégé les automobilistes en préconisant le diésel qui consomme et rejette 30 % de moins (bonus-malus du Grenelle de l’environnement en 2007), il y a eu un brusque revirement en 2015, en accusant le diésel de tous les mots, avec notamment le fake des 40 000 morts par an « dus au diésel » alors que c’est une extrapolation de la surmortalité lors de pics de pollution toutes pollutions confondues basée sur des chiffres antérieurs à l’introduction du filtre à particules (voir réf 3). Décision a alors été prise de surtaxer progressivement le gazole et rattraper en 4 ans le prix de l’essence, en augmentant les prélèvements fiscaux de 15 centimes par litres l’essence et de 30 centimes par litres le gazole sur cette période (mais dès la première année le prix gazole a bondi bien au-delà de la surtaxe, pour dépasser parfois celui du E10)

Noter au passage que le gazole (B7) comporte 7 % de diester qui devrait être détaxé (tout comme les 10 % d’agro-éthanol de l’E10)

 Les pays producteurs

Dans la mesure où les pays émergents augmentent drastiquement leur consommation -ce qui était bien évidemment prévisible du fait du rattrapage du parc automobile (1 million de voitures par an en Chine) malgré les objectifs ubuesques de réduction de la COP21-, la tension de la « demande » par rapport à l’ « offre » amène inéluctablement une forte hausse du prix du pétrole par les pays producteurs, et c’est une tendance générale qui ne pourra que s’accentuer -à moins de recourir davantage aux agro carburants- . Ceci entraîne mécaniquement une hausse de la TVA perçue par l’état.

 Les compagnies pétrolières, raffineurs et distributeurs

Alors que l’écart sur les taxes est de 3,7 c/l et que le prix du pétrole a augmenté autant pour les deux carburants, la différence de hausse hors taxes en un an (5,7c/l) est empochée par les compagnies pétrolières (voir réf 4). Or ceci est constaté toutes marques confondues, il y a donc entrave à la concurrence. Certes il a pu y avoir un coût pour améliorer la qualité du produit (taux de soufre) mais pas à cette hauteur, il y a certainement une entente implicite voire des consignes pour « brimer » le gazole à titre dissuasif (en rognant peut-être les marges sur le SP95 qui a augmenté moins que le SP98 et même l’E10)

 Les complices

"Constructeurs automobiles"

Après avoir vendu des véhicules diésel plus coûteux que des véhicules essence en profitant de la vogue provoquée par le bonus écologique (cela avait même commencé avant), les constructeurs poussent désormais au remplacement de ceux-ci par des hybrides-essence ou des voitures électriques favorisés par les diverses primes et subventions publiques, en poussant à « mettre à la casse » des véhicule encore en parfait état de marche : gaspillage « écologiquement correct » !! Noter au passage que ces hybrides-essence « vertueux » consomment quand même en usage réel davantage que des petits diésels.

L’approche raisonnable aurait été de favoriser la vente les véhicules moins polluants grâce à des critères adéquats de bonus-malus (curieusement inchangés pour l’instant) et primes à la reprise (sans besoin de surprimes pharaoniques), de sorte que le renouvellement progressif naturel du parc aurait conduit en une quinzaine d’année au même résultat, ceci sans gaspillage éhonté. De toutes façons la France ne représente que 1 % de la pollution atmosphérique mondiale, notre empreinte est négligeable pour le climat par rapport au total.

 Média suivistes

Les média ont consciencieusement relayé les campagnes anti-diésel (en propageant notamment le fake des 40 000 victimes), et même la presse automobile qui ne tarissait pas d’éloges sur les moteurs turbo diésel à injection directe et filtres à particules a subitement viré de bord pour suivre le vent dominant et ne jure qu’électrique (voire essence, qui désormais reprend les technos d’injection directe et turbo ...et rejette autant de particules fines).

 CONCLUSION

La hausse cumulée du prix du pétrole (donc tva), de la taxe sur les produits pétroliers, et de la marge des distributeurs conduit à une inflation insensée du gazole (et du fuel domestique), qui brime les usagers et brime l’économie nationale

Il faut donc -comme l’opposition comme la presse commencent à évoquer-, un moratoire sur la taxation des carburants pour ne pas pénaliser davantage le pays. Le gouvernement refuse jusqu’ici, car l’ « écologie punitive » est une manne pour les caisses de l’état, avec le cynisme de prétendre le faire pour la bonne cause. Les affirmations de baisse de la fiscalité et de hausse de pouvoir d’achat sont des mensonges éhontés, et le chômage est reparti en hausse du fait de la baisse de consommation.

Par contre, conformément à une récente recommandation de l’ONU, il faut réduire le gaspillage lié aux transports intercontinentaux -non taxés et utilisant un carburant contenant 1000 fois plus de soufre !- et inciter à produire et consommer local. Or une énergie plus chère en local pousse aux délocalisations, donc il faut mettre enfin en place (unilatéralement si l’UE ne suit pas), une taxe carbone aux frontières

 ref 1 : https://carbu.com/france/index.php/prixmoyens


ref2 : http://www.europe1.fr/societe/hausse-des-prix-du-carburant-cest-du-racket-3786488

réf 3 :  https://alerte-environnement.fr/2013/03/04/le-diesel-fait-il-vraiment-40-000-morts-par-an/

ref 4 : https://www.capital.fr/economie-politique/prix-carburant-2018-hausse-essence-gazole-diesel-distributeur-distributeurs-marges-marge-etat-1287112

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 07:55

Saviez-vous que se coucher en

chaussettes permettrait

de mieux dormir

Couvrir ses pieds, c'est les garder au chaud, mais, ça serait aussi l'occasion de passer de meilleures nuits. Une étude étonnante venue de Corée.

Vous avez pris l’habitude de vous endormir avec des chaussettes ? Eh bien vous avez semble-t-il mille fois raison ! En Corée du sud, des scientifiques ont mené une étude sur le sujet et leurs conclusions sont formelles : cette habitude permettrait de tomber plus vite dans un sommeil de meilleure qualité… et plus long ! Explications.

Répondant aux noms de Yelin Lo et Joo-Young, ces chercheurs coréens ont cherché à savoir si l’on pouvait établir un lien entre le port des chaussettes et la qualité du sommeil. Ils ont donc choisi six jeunes hommes ne présentant aucun trouble du sommeil et ont comparé l’état de leurs nuits avec et sans chaussettes (dans une salle à température constante).

Leurs conclusions ont été relayées par LCI. Les voici : dormir avec des chaussettes fait monter la température des pieds d’1,5° mais, surtout, permettrait de s’endormir 7,5 minutes plus tôt, de se réveiller sept fois moins souvent la nuit et, au total, de dormir 32 minutes de plus !

Si vous avez un peu de mal à trouver le sommeil ou si vous trouvez que vos nuits sont un poil trop agitées, vous savez désormais ce qui vous reste à faire.

Bonne nuit !

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 06:37

A propos de la 5G…………….

L'enquête de la semaine................

L’Arcep lance une nouvelle consultation publique

Promesse d'un Internet ultra-rapide, la 5G va démultiplier les débits sur les réseaux et connecter un nombre quasi illimité d'objets

Les opérateurs, équipementiers et industriels ont jusqu'au 19 décembre pour faire part de leurs besoins au régulateur des télécoms. Une première étape avant l'attribution des fréquences mi-2019.

Opérateurs télécoms, équipementiers, collectivités territoriales, industries « verticales », comme l'automobile ou la santé : jusqu'au 19 décembre, tout ce petit monde va être bien occupé. L'Arcep vient en effet de lancer, ce vendredi, une nouvelle consultation publique pour déterminer les conditions d'attribution des fréquences 5G, au coeur de la bataille pour le prochain standard de téléphonie mobile, promesse d'un Internet ultra-rapide. Les acteurs du marché ont sept semaines pour faire remonter leurs besoins au gendarme des télécoms. « L'idée, c'est de sonner le tocsin, pour forcer la réflexion » dit-on à l'Arcep.

Cette autorité administrative indépendante (AAI) créée en 1997 a pourtant déjà mené trois consultations à ce sujet, dont une dernière lancée en juillet. Mais jusqu'à présent, elles étaient toutes plutôt techniques. L'objectif cette fois est de mieux comprendre les besoins du marché, en vue d'une attribution mi-2019, selon la feuille de route  annoncée en juillet par le gouvernement.  L'objectif final étant de pouvoir lancer commercialement la 5G en 2020.

Trois bandes de fréquences sont concernées : les 1,4 gigahertz (GHz), 3,4-3,8 GHz et les bandes dites « millimétriques » supérieures à 24 GHz. Gérées par une agence dédiée, l'ANFR, ces ressources rares et stratégiques sont la propriété de l'Etat français qui les alloue à différentes entités (ministères, chaînes de télévision dont celles de la TNT, opérateurs télécoms...) pour une durée limitée.

Une procédure longue et compliquée

Si l'Arcep a décidé de multiplier les consultations, au risque de mettre la France en retard dans la course à la 5G, c'est que l'attribution des fréquences va être cette fois bien plus compliquée que lors de la 4G. Par rapport au standard actuel, la 5G va permettre de connecter un nombre quasi illimité d'objets, allant des smartphones aux robots dans les usines, en passant par les grandes infrastructures : ports, aéroports, réseaux de gaz ou d'électricité... Pour la première fois dans l'histoire de la téléphonie mobile, des réseaux télécoms vont donc être construits en priorité pour les industriels, expliquent les experts du sujet.

La multiplication du nombre d'acteurs change donc la donne en matière d'attribution des fréquences : qui doit les obtenir en priorité, et à quel prix ? « Les industriels n'ont jamais exploité des réseaux de bout en bout, ce n'est pas leur métier » juge un opérateur télécoms, qui prévient : « il faut que nous récupérions des bandes larges, à forte capacité, et éviter au maximum la dispersion, l'attribution des fréquences par petits lots ».

Autre obstacle : les bandes nécessaires à la 5G (sauf celle des 700 MHz ,vendue par blocs en 2015) sont aujourd'hui partiellement occupées. Avant de pouvoir les attribuer aux opérateurs ou aux industriels, il faut donc les « libérer ». Par exemple, les fréquences de la bande 25,5 - 27 GHz sont utilisées par le ministère des Armées, le Centre national d'études spatiales et l'administration chargée de la météo, rappelle l'Arcep.

« C'est un processus complexe. Quand on entend dire que les militaires devraient libérer leur bande de fréquences, on parle d'entités publiques qui ont investi des centaines de millions d'euros sur des décennies et qui vont devoir changer leurs infrastructures. Cela prend du temps » expliquait cet été Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat en charge du Numérique, dans une interview aux « Echos ».

Enchères de tous les records en Italie

La consultation publique doit aussi permettre de trancher les modalités d'attribution, enchères ou autres. Plusieurs pays européens, comme l'Allemagne et l'Espagne, ont alloué les fréquences 5G via des enchères. En Italie, la procédure, organisée pendant deux semaines, a même battu tous les records : les opérateurs locaux (TIM, Vodafone, Iliad et Wind Tre) ont dépensé collectivement 6,5 milliards d'euros. Un montant inédit qui ira directement dans les caisses de l'Etat italien, mais qui va devoir être amorti par les opérateurs transalpins, déjà fragilisés par une « guerre des prix » qui réduit les marges.

En France, le mode d'attribution n'a pas encore été décidé. « Par le passé, le critère financier a pu avoir beaucoup d'importance, mais maintenant les esprits ont changé. Il y a un espace pour être inventif » estime Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, dans une interview à l'agence Reuters.  En janvier, le gouvernement avait réalloué les fréquences 4G gratuitement aux opérateurs, qui en échange s'étaient engagés à mieux couvrir le territoire, dans le cadre du « New Deal » mobile. Mais selon l'Arcep, répliquer cet échange de bons procédés est plus difficile avec la 5G.

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 06:17

Tout savoir sur le gouda, la meule d'or des Hollandais

Dans les années 1980, une campagne publicitaire vantait les délices de «l’autre pays du fromage ». Un slogan devenu populaire chez les Français… sans être très efficace : face à nos odorantes pâtes dures et molles, les meules hollandaises, continuent de faire pâle figure.

Mais c’est mal connaître la fromagerie batave. Notamment son fleuron, le gouda (prononcer «rrraouda»), qui représente 60 % de la production nationale. Ce fromage au lait de vache, l’un des plus consommés au monde, cache bien son jeu. Il offre une étonnante variété d’affinages et de saveurs, avec, selon l’âge, une texture tendre relevée de notes de noisette ou des arômes plus piquants soulignés par une consistance ferme.

Aux Pays-Bas, l’engouement pour cette pâte couleur d’or est tel qu’on la fabrique sur tout le territoire. Mais, comme son nom l’indique, c’est la ville de Gouda, située à une soixante de kilomètres au sud d’Amsterdam, qui reste son fief. Depuis le Moyen Age, cette charmante cité perpétue un drôle de rituel : tous les jeudis matins, de début avril à fin août, les fermiers des alentours, dont les vaches paissent dans les prés des polders, ces terres gagnées sur la mer, se rassemblent au marché pour offrir un spectacle pittoresque. Leurs charrettes (eh oui !) croulent sous le lourd fromage (jusqu’à quatre-vingts kilos), qu’ils écoulent en négociant bruyamment. Une fois un terrain d’entente trouvé, vendeurs et acheteurs concluent leur affaire par de sonores hand-jeklap (tapes dans les mains), en déclamant le prix à haute voix. Puis les meules sont pesées dans le Waag (littéralement, «la balance »), un bâtiment où, naguère, les marchandises destinées à être exportées dans l’immense empire néerlandais étaient taxées selon leur poids. Aujourd’hui, la plupart des goudas sont produits de manière industrielle – les (mauvaises) imitations prolifèrent à l’étranger, aux Etats-Unis par exemple. Mais il existe en Hollande 300 fermiers qui concoctent, à partir de lait cru entier, un fromage artisanal bénéficiant d’une IGP (indication géographique protégée). Eux reproduisent les méthodes et les gestes ancestraux, qui rappellent le tableau de Vermeer, La Laitière. Un portrait peint en 1658, et dont l’artiste ne se doutait guère qu’il deviendrait, des siècles plus tard, l’icône de l’industrie laitière et fromagère.

Oubliez les goudas sous vide du supermarché

Pour explorer toute la palette de textures et de parfums, courez chez votre fromager.

Choisir 
La teinte de la paraffine, qui protège la pâte des moisissures, dépend de l’affinage : la cire jaune ou rouge recouvre les fromages jeunes (à partir de deux mois), caractérisés par leur doux goût de crème, tandis que la noire enrobe les meules de vieux (jusqu’à cinq ans d’âge), constellés de cristaux et à la saveur prononcée de caramel au beurre salé. On trouve aussi nombre de déclinaisons aromatisées au cumin, aux graines de moutarde, aux orties, au pesto, aux tomates séchées, au paprika…

Préparer 
Certains Hollandais le déguste en cubes. Mais rien ne vaut une tranchette à fromage (sorte de rasoir) pour couper des lamelles à l’épaisseur idéale.

 

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