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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 06:41

Voici comment soulager la douleur au genou

À cause du vieillissement, de l’activité physique intense, de certains traumatismes ou de maladies inflammatoires, nos articulations, notamment celles de nos genoux, peuvent devenir enflées, douloureuses et rigides. Découvrez une multitude de remèdes naturels pour apaiser la douleur, ainsi que quelques conseils pour l’éviter !

Des remèdes naturels pour apaiser la douleur au genou :

Le vinaigre de cidre :

Grâce à ses propriétés alcalinisantes, le vinaigre de cidre aide à réduire la douleur au niveau du genou en éliminant les toxines qui s’accumulent dans l’articulation et en augmentant la lubrification de cette dernière.

Pour profiter de ses bienfaits, vous pouvez en boire une cuillère à soupe diluée dans 1 verre d’eau une fois par jour, ou d’ajouter 1 tasse de vinaigre à votre baignoire d’eau chaude, de bien mélanger et d’y plonger les genoux pendant une trentaine de minutes. À faire chaque  jour, plusieurs jours de suite.

L’huile d’olive :

Appliquée en externe, l’huile d’olive a d’excellentes vertus anti-inflammatoires et analgésiques qui permettent de réduire l’inflammation et de calmer la douleur. À utiliser donc pour un massage quotidien de l’articulation douloureuse.

Pour une efficacité décuplée, vous pouvez la mélanger, en quantités égales, avec une cuillère à soupe de vinaigre de cidre ou en faire une pâte en la mixant avec 2 cuillères à soupe de piment de Cayenne. Laissez agir 1 heure sur le genou enflé avant de rincer. 

Le curcuma

La curcumine, agent actif du curcuma, possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires qui soulagent efficacement la douleur du genou. Elle est d’ailleurs considérée comme l’un des plus puissants antalgiques.

Dans une casserole, versez un verre d’eau mélangé à une cuillère à café et demie de curcuma et une même quantité de gingembre, portez à ébullition sur feu moyen et laissez mijoter pendant 10 minutes. Laissez refroidir, ajoutez 2 gouttes de miel et buvez le tout. À consommer 2 fois par jour.

Vous pouvez également préparer un autre remède avec un verre de lait de chèvre, une cuillère à soupe de curcuma. Mélangez les deux, faites bouillir pendant 5 minutes, puis laissez tiédir. Ajoutez deux gouttes de miel. À consommer une fois par jour.

Le piment de Cayenne

Contenant de la capsaïcine, il procure une sensation de chaleur qui réduit l’enflure et atténue la douleur. 
Soulagez donc votre douleur en plongeant vos genoux, pendant 20 minutes, dans un bain d’eau chaude mélangée à une tasse de vinaigre de cidre et une cuillère à café et demi de piment de Cayenne. À faire une fois par jour.

Le  gingembre :

Frais, en poudre ou en huile, les vertus anti-inflammatoires du gingembre ne sont plus à prouver. 
Préparez un thé en faisant bouillir le mélange d’un verre d’eau, d’une demi-cuillère à café de gingembre râpé et de quelques gouttes de jus de citron. Une fois votre thé prêt, filtrez-le, ajoutez-y un peu de miel. À consommer une fois par jour.

Si vous êtes un adepte du massage, diluez 2 gouttes d’huile essentielle de gingembre dans une cuillère à soupe d’huile végétale et massez-en votre genou.

Le fenugrec

Possédant un puissant pouvoir anti-inflammatoire et réchauffant, les graines de fenugrec représentent un remède idéal contre les douleurs articulaires.

Préparez les graines de fenugrec en en faisant tremper 2 cuillères à soupe dans un verre d’eau, pendant toute la nuit, puis consommez-les le matin.
 
Vous pouvez aussi les utiliser en cataplasme. Grillez-en 5 cuillères à soupe, puis une fois refroidies, broyez-les et mélangez-les avec de l’eau. Appliquez sur le genou douloureux pendant 1 heure avant de rincer à l’eau chaude.

Compresse froide

La sensation de froid aide à contracter les vaisseaux sanguins, ce qui réduit le flux sanguin et apaise la douleur. Enveloppez quelques glaçons dans un linge propre et appliquez votre compresse sur la zone douloureuse, plusieurs fois par jour.

Quelques conseils pour éviter la douleur au genou :

Évitez les activités qui exercent une pression importante sur les genoux ainsi que le port de talons hauts,

Si vous êtes en surpoids, essayez de perdre quelques kilos pour alléger la charge supportée par les genoux

Faites une activité physique modérée, telle que la marche, pour tonifier les muscles soutenant l’articulation,

Privilégiez les aliments riches en magnésium et buvez beaucoup d’eau pour assurer une hydratation adéquate des articulations,

Évitez les stations debout prolongées et le port de charges lourdes.

 

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 06:27

Depuis Début octobre, de nombreuses chaînes de la TNT via le râteau antenne vont disparaître. Pourquoi ? Et surtout, peut-on les retrouver ?

Depuis le  3 octobre, et ce jusqu’au mois de juin 2019, pas moins de 13 opérations techniques pourraient avoir des conséquences sur votre téléviseur. Comme l'a annoncé l’Agence nationale des fréquences, lors d’une conférence de presse le 12 septembre dernier, si vous possédez un râteau antenne (oui, cette grosse antenne avec des dents qui ressemble à un rateau), certaines chaînes pourraient bien disparaître. Les personnes qui possèdent la télévision grâce à l’ADSL, la fibre ou encore le satellite, ne seront pas impactées.

Ce changement est en fait lié à une libération des fréquences hertziennes, afin de les transférer aux opérateurs de téléphonie mobile pour améliorer l’internet en 4G dans les endroits ruraux, a expliqué 60 millions de consommateurs.

35 villes et plus de 26 millions de Français seront impactés par ces travaux

Pour pouvoir récupérer vos chaînes, il faudra se rendre dans le menu "réglage" de votre téléviseur afin d’effectuer une opération de recherche de chaînes. Cette manœuvre peut prendre plusieurs minutes. Au total, 35 villes et plus de 26 millions de Français seront impactés par ces travaux de modification de fréquences comme Bordeaux, Lyon, ou encore Marseille. L'Île-de-France sera épargnée. Les dates de changement seront différentes en fonction des villes. Pour vous préparer au mieux et savoir quand vous serez impactés, consultez le tableau publié par 60 millions de consommateurs.

Au secours, mes chaînes de la TNT vont disparaître !

En raison d’un changement de fréquences TV, il faudra régler son téléviseur pour conserver les chaînes. Les dates de l’opération, ville par ville.

Ce réaménagement est destiné à libérer des fréquences hertziennes pour les transférer aux opérateurs de téléphonie mobile. Ils pourront ainsi mieux déployer l’Internet mobile en 4G, notamment dans les zones rurales.

La même opération sera menée, par étapes, dans les autres régions d’ici juin 2019. Le 23 novembre, ce sera au tour de la Côte d’Azur et de la Corse. Au total, plus de 26 millions de Français seront impactés à un moment ou à un autre. Seule l’Ile-de-France n’est pas concernée, le changement de fréquences y ayant déjà été effectué.

Retrouvez les dates dans les 35 principales villes de France dans le tableau en bas de cet article. Certaines d’entre elles étant couvertes par plusieurs émetteurs TNT différents, plusieurs dates sont indiquées : la date qui vous concerne dépend de l’émetteur vers lequel pointe votre antenne râteau. En gras figure la date qui concerne le plus grand nombre de téléspectateurs, selon l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui pilote l’opération.

Si votre ville n’est pas indiquée ci-dessus, rendez-vous sur le site officiel recevoirlaTNT.fr et son outil interactif permettant de connaître la date en fonction de son adresse postale.

Comment procéder pour retrouver les chaînes

Concrètement, les téléspectateurs ne recevront plus les chaînes qui ont changé de fréquence : le plus souvent, cette perte ne concernera qu’une partie des chaînes.

Pour les retrouver, à partir du matin du jour indiqué, il faut se rendre dans le menu « Configuration » ou « Réglages » de son téléviseur (le nom varie d’un appareil à l’autre), pour lancer l’opération de recherche des chaînes, qui prendra plusieurs minutes. Un tutoriel figure sur le site recevoirlaTNT.fr.

En revanche, les habitants des immeubles recevant la TNT via une antenne râteau collective doivent anticiper : une intervention sur l’installation devra être réalisée par un antenniste avant la date du changement.

Outre le site recevoirlaTNT.fr, l’ANFR a mis en place un centre d’appel pour informer les téléspectateurs. Il est accessible au 0 970 818 818 (prix d’un appel normal).


 

Voir ce tableau

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 17:02

Dans la catégorie:

Expressions & proverbes d'autrefois

"Cuit de jeudi"

Se dit d’une chose sur laquelle il est trop tard pour revenir, d’une faute qu’il n’est plus temps de réparer

Cuisson du pain. Enluminure extraite du Recueil sur la santé, manuscrit du XVe siècle

Cette expression est une allusion à l’ancienne coutume des boulangers de ne cuire qu’à certains jours de la semaine. Pour les uns, c’était le jeudi ; pour les autres le samedi, ou tout autre jour.

Comme alors les particuliers pétrissaient chez eux la pâte à des jours déterminés, qu’ils en formaient le nombre de miches nécessaires pour subvenir pendant un temps également déterminé, aux besoins de la famille, et que ces miches étaient ensuite portées au four commun, il fallait, pour mettre de l’ordre dans les fournées, que le boulanger eût des jours de cuisson fixés et accommodés aux convenances de ses pratiques.Ces mêmes jours, il cuisait, avec leur pain, celui qu’il faisait pour lui-même afin de le vendre aux gens qui n’avaient pas le moyen d’en faire chez eux. Ceux-ci, naturellement, n’avaient garde de prendre, le vendredi ou le samedi, le pain cuit du jeudi, et le boulanger eût perdu son temps à les y solliciter.

 

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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 09:49

Arabie saoudite : 

" les femmes auront un volant qui ne fonctionne pas à côté de celui de leur mari"

 

Après de nombreuses manifestations silencieuses dans le cadre domestique menées par les femmes, le gouvernement composé d’hommes avec des barbes et beaucoup de pouvoir a su entendre les revendications. Les femmes auront le droit d’actionner un volant qui ne fonctionne pas placé à côté de celui de leur tuteur légal. Une avancée qui place la femme au centre des politiques progressistes du pays.

La nouvelle aura, selon les économistes saoudiens, un impact notoire sur l’économie grâce à la construction en masse de nouveaux volants. Ceci devrait augmenter le PIB d’au moins 0,4% d’ici les 6 prochains mois ainsi que le pouvoir d’achat des habitants du royaume. Les ménages pourront ainsi plus facilement avoir recours à des chauffeurs privés pour déplacer les femmes. “Une idée de génie pour résoudre le problème des femmes au volant” a déclaré l’un des hommes à l’origine du projet.

Les Saoudiennes avaient obtenu précédemment le droit de conduire dans les jeux vidéos. Elles pourront dès à présent tester leurs capacités motrices, sans risques et dans la vie réelle. Le prince et séduisant milliardaire Al-Walid ben Talal se voit très heureux de cette avancée offerte aux femmes qui pourront ainsi « croire qu’elles ont presque les mêmes droits que les hommes ». Il attend également avec impatience les félicitations de la part de la communauté internationale et espère ainsi resserrer ses relations avec l’occident.

On espère pour elles qu’on les autorisera très bientôt à conduire des voitures qui ont des roues !

Source : http://madame.legorafi.fr/author/madameeditrice/

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 14:34

Irma, Maria  ce n’est pas exceptionnel

 

Grand Ouragan (Le) de 1780
dévaste les Antilles

Les vaisseaux anglais Hector et Bristol en détresse le 6 octobre 1780.
Gravure de William Elliott

En 1780, celui que l’on nomma le Grand Ouragan, la plus meurtrière des tempêtes ayant frappé l’Atlantique nord et s’étendant sur toutes les Antilles, dévasta une grande partie des Caraïbes en causant la perte de plus de 20 000 personnes, dont 9 000 personnes pour la seule Martinique, le phénomène se reproduisant 30 ans et 50 ans plus tard

L’ouragan du 10 octobre 1780, appelé le Grand Ouragan, avait été précédé par une terrible tempête qui commença le 3 octobre, et durant laquelle la mer, qui s’élevait en lames d’une hauteur prodigieuse, envahit la côte avec une impétuosité indescriptible. À Savana-la-Mar, ces lames renversèrent toutes les maisons construites dans la baie, et trois navires furent portés si loin dans les terres, qu’on ne put jamais les en tirer.

L’ouragan du 10 a été décrit dans un grand nombre de relations, auxquelles nous empruntons les détails suivants : son diamètre embrassait dès l’origine les points extrêmes des Iles-sous-le-Vent, la Trinidad et Antigoa. Son centre passa le 10 sur la Barbade et à Sainte-Lucie, qui furent complètement ravagées et où presque rien ne resta debout, ni arbres ni demeures. À Sainte-Lucie — située au sud de la Martinique —, les plus solides édifices furent renversés et six mille personnes restèrent écrasées sous les décombres ; la flotte anglaise, qui s’y trouvait au mouillage, fut presque entièrement désemparée.

« Il est impossible, dit l’amiral George Rodney dans son rapport officiel, de décrire l’horreur des scènes qui eurent lieu à la Barbade, et la misère de ses malheureux habitants. Je n’aurais jamais pu croire, si je ne l’avais vu moi-même, que le vent seul pouvait détruire aussi complètement tant d’habitations solides, et je suis convaincu que sa violence seule a empêché les habitants de ressentir les secousses du tremblement de terre qui a certainement accompagné l’ouragan. Quand le jour se fit, la contrée, si fertile et si florissante, ne présentait plus que le triste aspect de l’hiver : pas une seule feuille ne restait aux arbres que l’ouragan avait laissés debout. »

La mer s’éleva si haut, qu’elle détruisit les forts. Cette élévation soudaine de son niveau avait beaucoup plus le caractère d’une véritable élévation des eaux sur le passage du centre que celui de grandes lames brisant à terre par la force du vent.

Le tourbillon, se portant ensuite vers la Martinique, enveloppa un convoi français de cinquante bâtiments portant cinq mille hommes de troupes ; six ou sept marins seulement échappèrent au naufrage. La plupart des bâtiments isolés qui se trouvaient sur le passage du cyclone sombrèrent avec leurs équipages. Plusieurs vaisseaux de guerre anglais qui retournaient en Europe disparurent dans la tourmente.

À la Martinique, neuf mille hommes périrent ; mille à Saint-Pierre, où cent cinquante habitations disparurent presque en même temps au moment du raz de marée. À Fort-Royal, la cathédrale, sept églises et cent-quarante maisons furent renversées ; plus de quinze cents malades et blessés furent ensevelis sous les ruines de l’hôpital, d’où l’on ne put en retirer qu’un petit nombre. Des six cents maisons de Kingstown, dans l’île Saint-Vincent, quatorze seulement restèrent debout. Les bancs de corail furent arrachés du fond de la mer et transportés près du rivage, où on les vit ensuite apparaître. Dans les batteries, des canons furent déplacés par la force du vent, qui porta l’un d’eux à une distance de 126 mètres.

Les Français et les Anglais étaient alors en guerre ; mais dans une telle catastrophe, au milieu de tant de ruines, les haines s’épuisèrent pour faire place à un généreux sentiment d’humanité, et le marquis de Bouillé, gouverneur de la Martinique, fit mettre en liberté les marins anglais devenus ses prisonniers à la suite du commun naufrage.

Le général Reid nous livre la relation suivante d’un ouragan qui sévit encore aux Barbades, le 10 août 1831 : « À 7 heures du soir, le ciel était clair et le temps calme ; ce calme dura jusqu’un peu après 9 heures, moment où le vent souffla du Nord ; vers 10 heures 1/2, on apercevait de temps en temps des éclairs dans le Nord-Nord-Est et dans le Nord-Ouest. Les rafales de vent et de pluie du Nord-Nord-Est, avec des intervalles de calme, se succédèrent jusqu’à minuit. Après minuit, les éclairs et les coups de tonnerre se succédaient avec une grandeur effrayante, et l’ouragan soufflait avec rage du Nord et du Nord-Est.

« Sa fureur augmenta à 1 heure du matin ; la tempête qui jusqu’à ce moment avait soufflé du Nord-Est sauta brusquement au Nord-Ouest et aux rhumbs intermédiaires. Pendant ce temps, des éclairs incessants sillonnaient les nuages, mais les sillons en zigzag de la lumière électrique étaient encore plus vifs que la nappe de feu de l’éclair ; la foudre éclatait dans toutes les directions. Un peu après 2 heures, le bruit assourdissant de l’ouragan, soufflant du Nord-Nord-Ouest et du Nord-Ouest, était impossible à décrire. Le lieutenant-colonel Nickle, qui s’était mis à l’abri sous la voûte d’une fenêtre basse en dehors de sa maison, n’entendit pas le bruit de l’étage supérieur qui s’écroulait, et ne s’en aperçut qu’en voyant la poussière provenant du dehors. Vers 3 heures, le vent mollit par moment, mais il y avait encore des rafales furieuses du Sud-Ouest, de l’Ouest et de l’Ouest-Nord-Ouest.

« Les éclairs ayant cessé pendant quelques instants et en même temps que le vent, la ville fut plongée dans une obscurité vraiment effrayante. On vit quelques météores tomber du ciel ; un surtout, d’une forme sphérique et d’un rouge foncé, sembla descendre verticalement d’une grande hauteur. Il tomba évidemment par sa pesanteur spécifique et sans être poussé par aucune force étrangère ; en approchant de terre avec un mouvement accéléré, il devint d’une blancheur éblouissante, prit une forme allongée, et, en tombant sur la place Beckwith, il se divisa en mille morceaux comme du métal en fusion et s’éteignit immédiatement.

« Quelques minutes après l’apparition de ce phénomène, le bruit assourdissant du vent se changea en un murmure solennel ou plus exactement en un rugissement lointain, et les éclairs, prenant un effrayant développement, une vivacité et un éclat extraordinaires, couvrirent tout l’espace entre les nuages et la terre pendant près d’une demi-minute. Cette masse immense de vapeurs semblait toucher les maisons, et elle lançait vers la terre des flammes que celle-ci lui renvoyait aussitôt.

« Immédiatement après cette prodigieuse succession d’éclairs, l’ouragan éclata de nouveau de l’Ouest avec une violence terrible et indescriptible, chassant devant lui des milliers de débris de toute nature. Les maisons les plus solides furent ébranlées dans leurs fondements, et toute la surface de la terre trembla sous la force de cet effrayant fléau destructeur. Pendant toute la durée de l’ouragan, on n’entendit pas distinctement le tonnerre. Le hurlement horrible du vent, le grondement de l’Océan dont les lames monstrueuses menaçaient d’engloutir tout ce que l’ouragan laissait debout, le bruit mat des tuiles, la chute des toits et des murs, mille autres bruits formaient un fracas épouvantable. Ceux qui ont assisté à une pareille scène d’horreur peuvent seuls se faire une idée de l’effroi et de l’immense découragement que l’homme éprouve en présence de cette rage de destruction de la nature.

« Après 5 heures, la tempête mollissant par moments permit de mieux entendre le bruit de la chute des tuiles et des débris de construction que la dernière rafale avait probablement soulevés à une grande hauteur. À 6 heures du matin, le vent était au Sud, à 7 heures au Sud-Est, à 8 heures à l’Est-Sud-Est, et à 9 heures le temps était redevenu clair.

« Dès que le jour permit de distinguer les objets, le narrateur se rendit non sans peine sur le quai. La pluie, chassée avec une assez grande violence pour faire du mal à la peau, était tellement épaisse, qu’on pouvait à peine distinguer les objets au-delà du bout du môle. La scène qui s’offrit à lui était d’une majesté indescriptible ; des vagues gigantesques roulaient sur la plage et semblaient vouloir tout engloutir ; cependant, elles brisaient sur le carénage où elles venaient se perdre, leur surface étant entièrement couverte d’épaves de toute nature. Deux bâtiments seuls étaient à flot en dedans de la jetée, tous les autres étaient chavirés ou échoués sur les petits fonds.

« Du sommet de la tour de la cathédrale, on ne voyait qu’une vaste plaine de ruines ; pas un seul signe de végétation, sauf çà et là quelques petits champs d’herbe jaunie. Toute la surface de la terre semblait avoir été brûlée. Les quelques arbres qui restaient, dépouillés de leurs branches et de leurs feuilles, avaient le même aspect qu’en hiver ; les nombreuses villas qui sont dans les environs de Bridgetown étaient mises à nu et en ruines. La direction des cocotiers et des autres arbres qui avaient été renversés les premiers indiquait qu’ils avaient été abattus par le Nord-Nord-Est ; mais la plus grande partie avait été déracinée par le vent de Nord-Ouest. »

Tous les grands arbres détruits à Saint-Vincent — entre l’île Sainte-Lucie et l’archipel des Grenadines — sans avoir été abattus le furent par la grande quantité d’électricité qui se dégagea pendant cette tempête. Elle fut accompagnée d’une pluie d’eau salée, phénomène qu’on a souvent observé ailleurs. À la pointe nord des Barbades, les vagues brisèrent constamment à une hauteur de 22 mètres, rapporte Dove dans La Loi des tempêtes.

Vaisseau anglais en perdition le 11 octobre 1780, près de Sainte-Lucie. Gravure de William Elliott

L’ouragan de 1810, qu’on peut aussi mettre au nombre des plus violents qui aient ravagé les Antilles, a été décrit par un témoin, Martial Merlin, alors en garnison à la Guadeloupe : « Les troupes étaient stationnées au camp baraqué de Beau-Soleil, à une petite lieue de la ville de la Basse-Terre. Il était midi environ lorsque les signes précurseurs de l’ouragan vinrent jeter l’effroi dans l’âme des plus intrépides ; l’ordre fut donné immédiatement de se tenir sous les armes, le sac au dos, dans les baraques, et prêt à décamper.

« L’ouragan augmentant d’intensité avec une rapidité effrayante, d’énormes torrents sillonnèrent bientôt les fronts de bandière ; vers trois heures, l’obscurité devint complète ; plusieurs baraques furent renversées par le vent ou entraînées par les eaux ; la place n’était plus tenable sans de grands dangers. Cependant les chemins étaient enlevés ; il n’était plus possible de gagner la ville.

« L’ordre fut donné à chacun de pourvoir à son salut comme il l’entendrait ; on devait rejoindre, comme point de réunion, le fort Richepanse, situé sur les hauteurs de la Basse-Terre, à une lieue du camp. Chacun ne songea plus alors qu’à sa propre conservation, et se mit en devoir de gagner le rendez-vous ou de chercher quelque abri.

« Ce ne fut que vers sept heures du soir que les premiers arrivèrent au fort ; ils avaient été obligés de se traîner sur le ventre en s’accrochant à des ronces ou à des plantes qu’ ils trouvaient sous la main, car la violence du vent était telle qu’il était impossible même de rester étendu à terre, à moins d’être retenu par un moyen quelconque, sans courir le risque d’être entraîné.

« L’ouragan diminua d’intensité dans la nuit, mais le lendemain il arrivait encore des hommes ; plusieurs ne rejoignirent jamais : les uns avaient été écrasés par la chute des baraques ; d’autres avaient été entraînés par les torrents jusqu’à la mer, du moins on doit le présumer, car ils ne furent pas retrouvés. Quelques-uns enfin périrent par suite des maladies auxquelles cette nuit cruelle donna lieu. Le lendemain, les habitations environnantes avaient disparu ; de profonds ravins, creusés par les torrents, coupaient des champs qui, la veille, offraient l’espérance d’une brillante récolte ; les navires de la rade avaient sombré ou avaient été brisés à la côte ; tout n’était plus qu’un immense théâtre de désolation. »

 

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