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12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 06:40

Pourquoi le piment pique-t-il ?

Nous avons tous déjà mangé un plat un peu (trop) pimenté. On prend une grosse bouchée, et là, c'est le drame ! Tout l'intérieur de notre bouche nous semble être en feu. Dans ces moments-là, il est bien difficile de finir son repas, tant notre langue parait brûler. On a beau boire de multiples verres d'eau, rien n'y fait. Et c'est dans ces instants que l'on se pose tous la même question : Mais pourquoi le piment pique-t-il ?!?! Grâce à cet article, vous le saurez. À retenir pour votre prochain repas mexicain !
En fait, si le piment pique, c'est surtout à cause d'une molécule : la capsaïcine. À cause d'elle, mais aussi à ses congénères de la famille des capsaïcinoïdes, on ressent cette sensation si particulière. Ce n'est ni plus ni moins qu'une impression de brûlure puisque ces molécules ont la particularité d'activer les récepteurs de chaleur de la peau. C'est une molécule organique, donc peu soluble dans l'eau, c'est pour cela que ça ne sert à rien de boire des litres au robinet ! Mieux vaut un bon verre de lait ou même de la crème glacée. Alors, retenez le pour la prochaine fois !
Mais pourquoi le piment s'est-il doté d'une telle molécule ? Non, il ne vous veut pas particulièrement de mal. C'est tout simplement une sorte de sécurité. En effet, les plantes ont développé cet aspect afin de se protéger de la prédation des mammifères. Ces derniers y sont très sensibles (comme nous) et vont donc éviter de le manger pour ne pas ressentir cette sensation de brûlure (pas comme nous.).
Cela se retrouve également pour le wasabi, cette célèbre moutarde japonaise. Le menthol, lui, active les récepteurs sensibles au froid, c'est pour cela que l'on a l'impression que la menthe nous rafraîchit.

 

A propos du piment  « Le pourquoi du pourquoi « 

 

Le piment pique par ce qu'il nous fait monter la tension artérielle d'un coup en 1/2 seconde et peut aller jusqu'à 235. Mais rassurez-vous c'est sans danger pour nous !
Ce phénomène nous donne la sensation de ce picotement désagréable qui va s'atténuer gentiment si on ne boit rien après. Notre corps nous envoie une alerte à travers ces picotements pour nous dire qu'il faut éviter de la manger car il pourrait détruire notre foie d'où une dégénération forte de celui-ci. Et heureusement on peut annuler cet effet immédiatement après cet alerte en buvant 1/2 L de jus d'orange (30%) mélangé avec de l'eau (70%) à une température de 13 degrés ( cela serait le mieux). Ceci neutraliserait les picotements et son effet néfaste pour notre corps.
Tout ce qui provoque ces picotements devrait être neutralisé. Trop de poivre, de sel, de piments bref tout ce qui est trop assaisonné !
Pour neutraliser le poivre ( peut provoquer des trous dans le foie) il faut manger une pêche.
Pour le sel (peut bloquer la fabrication de l'acidité dans le pancréas) boire de l'eau gazeuse oranger.
Il y a des animaux qui le mange. Il s'agit de certain chevaux, certain chats, certaine souris et ils n'ont pas cette alerte par ce que leur corps les digère ou les utilise. Donc il les accepte !
Tout ce que notre corps ou celui des animaux accepte, il n'y aura jamais d'alerte envoyé par celui-ci.
Le piment s'est doté de certaine molécules pour éloigner tout particulièrement plusieurs insectes (ses prédateurs) de par son odeur et son goût.

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15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 07:29

D’où vient l’ordre des lettres de l’alphabet ?

 

A, B, C, D… L’ordre abécédaire a plus de trente siècles. Il suit, au moins partiellement, celui du grec ancien, lui-même hérité du phénicien, lequel prend ses racines dans un alphabet sémi­tique antérieur.

 

Le mot alphabet provient des deux premières lettres grecques : alpha, bêta. Si les symboles ont changé, l’ordre des sons est resté presque constant, à quelques exceptions près. Ainsi, le dzêta grec (notre z) était en sixième position. Cette lettre fut chassée de l’abécédaire par les Latins, qui n’utilisaient pas de son z… avant d’être ­finalement ajoutée derrière les autres lettres.

LMN, une triade indissociable

L’alphabet phénicien commençait également par les lettres A, comme aleph, le bœuf, symbolisé par une tête de bovin à l’envers, puis beth, la maison. Par ailleurs, les trois sons «LMN» se suivent dans l’alphabet hébreu, lui aussi inspiré du phénicien ; cette triade a donné le mot ­élément.

 

D’où vient la forme des lettres de notre alphabet ?

Elle est multiple : les lettres majuscules sont d’origine romaine, les minuscules, elles, sont issues de langues germaniques. Le mélange a été réalisé sous Charlemagne, pour unifier les différentes écritures de l’empire. C’est Albinus Flaccus, un savant anglais, conseiller de Charlemagne qui, vers 785, s’est attelé à la tâche. Cette écriture fut baptisée « caroline ». Entre le IXè et le XIè siècle, ces lettres deviennent plus anguleuses, c’est l’apparition du gothique, prisé pour les manuscrits car, resserré, il prenait moins de place. Au XIIIè siècle c’est la référence pour l’Europe occidentale. Au XVè siècle, des lettrés italiens de Florence reviennent à la forme initiale de caroline, qui sera adoptée par l’Europe, sauf en Allemagne où la Fraktur, une variante du gothique, restera en usage jusqu’en 1941.

 

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 06:30

Pourquoi nous ne pouvons pas voir dans le noir ?

Un être humain est doté de cinq sens naturels que sont le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût et la vue. Chaque sens à des moyens spécifiques pour nous faire ressentir. Pour ce qui est de la vue par exemple, quand il y a de la lumière, nous voyons très bien, quand nos yeux sont en bonne santé bien évidemment.

Seulement, quand il fait nuit, nous ne voyons plus. Pourquoi donc ?

L’œil est composé différentes cellules dont les cellules bâtonnets et les cellules cônes. Chaque type de cellules a un rôle spécifique. Les cellules en bâtonnets par exemple nous permettent de voir la lumière ou tout ce qui se trouve éclairé. Quant aux cellules en cônes, elles nous permettent de distinguer les couleurs. Ces cellules se trouvent dans la zone de la fovéa située derrière l’œil.

Par contre, les cellules en bâtonnets prennent toute la place restante.

Quand nous sommes face à une très grande luminosité, la pupille se resserre pour que la lumière ne frappe pas notre œil. Par contre, si nous sommes dans l’obscurité, la pupille se dilate pour laisser passer le peu de lumière qu’il y a dans l’œil.

Cette petite quantité active les cellules en bâtonnets et nous arrivons à voir dans l’obscurité. Seulement, la dilatation des pupilles à ses limites. S’il n’y a donc pas assez de lumière à faire passer pour activer les cellules bâtonnets, alors on ne peut pas voir dans le noir.

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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 07:55

 A la découverte de ces expressions parfois méconnues , il est bon quelquefois d'en savoir la signification ou leurs origines.....

Aujourd'hui découvrons pourquoi ?

 

 

Pourquoi dit-on ''des roberts'' pour désigner les seins ?


 

On parle ''des roberts'' pour désigner les seins de femmes en référence à la première fabrique industrielle de biberons.

En effet, à la fin des années 1860, un industriel et ingénieur dijonnais, Edouard Robert, commercialise un biberon révolutionnaire dont la tétine agrémentée d'une soupape régulatrice du débit de lait obtient un tel succès que l'on va très rapidement assimiler le dispositif aux seins des nourrices.

L'argot populaire s'en empare rapidement pour désigner plus généralement les seins de femmes. Le phénomène fut tel, qu'une rue parisienne porte le nom d'Edouard-Robert après s'être d'abord appelée ''rue du biberon-Robert''.

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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 06:00

La voix : un instrument ultra-sophistiqué

 

Grave ou haut perchée, chaude ou rocailleuse, la voix est propre à chaque individu. elle évolue cependant tout au long de la vie.

Il y a environ cinq millions d’années, l’homme a commencé à se redresser, permettant à son cerveau de se développer et à son larynx de descendre plus bas dans le cou. Cela a conduit à la naissance d’un instrument exceptionnel, à cordes et à vent, qui reste l’apanage du genre humain : la voix !

Dès la naissance, le tout-petit module ses cris ou ses pleurs pour se faire comprendre de ses parents, leur signaler ses besoins primaires (faim, soif…). Puis très vite débute l’apprentissage du langage, essentiellement par mimétisme et imitation. Des recherches menées au Laboratoire de sciences cognitives et pycholinguistiques du CNRS montrent ainsi que, vers 4 à 6­mois, les bébés deviennent indifférents aux sons ou aux accents qui ne présentent pas d’intérêt pour eux. À cet âge, par exemple, un petit Japonais ne distingue plus le « ra » du « la », car dans sa langue les sons « r » et « l » forment un même phonème. Autre trait culturel de la voix : sa fréquence (aiguë ou grave). « En France, on rit dans l’aigu et on pleure dans le grave. Mais, en Inde, c’est le contraire », souligne Elizabeth Fresnel, phoniatre (médecin spécialisée dans les troubles de la voix et de la parole).

La voix est déterminée par l’environnement culturel et l’anatomie des individus

Au-delà de cette composante culturelle, la voix évolue tout au long de la vie, à mesure que l’anatomie change. Pendant l’enfance, le larynx descend progressivement dans la gorge. Les cordes vocales, qui mesuraient à peine 5­millimètres à la naissance, s’allongent, atteignant 11 à 12­millimètres à l’orée de la puberté : la voix devient plus grave. Puis, c’est la mue, liée aux bouleversements hormonaux et à la croissance spectaculaire de l’adolescence. Particulièrement marquée chez le garçon, elle s’explique par une augmentation de la taille du larynx et par un allongement des cordes vocales. À l’âge adulte, elles atteignent, chez l’homme, 22 à 27­millimètres, et 17 à 20­millimètres chez la femme.

Toutes les voix ne vieillissent pas de la même manière

S’ensuit une longue période de relative stabilité mais, après 50­ans, la presbyphonie (altération de la voix due à l’âge) guette. Chez les femmes, elle se traduit par une voix plus grave, plus masculine, avec des sortes de « trous d’air » lors de l’élocution, en lien avec la chute du taux d’œstrogènes au moment de la ménopause. Chez les hommes, la diminution de la puissance pulmonaire, la perte de souplesse des cavités de résonance et le ramollissement du larynx, entraînant une perte de volume des cordes vocales, peut la faire devenir plus aiguë, avec un timbre voilé et une perte d’intensité. Bien sûr, toutes les voix ne vieillissent pas de la même manière. Un bon souffle, des résonateurs en bon état (ce qui passe notamment par une bonne dentition) et une utilisation régulière des cordes vocales ralentissent ce processus.

Notre voix est également influencée par notre histoire, par la fatigue qui affaiblit le souffle, par nos émotions, par notre environnement et par nos (mauvaises) habitudes, notamment le tabac. En effet, outre la perte de capacité respiratoire, la fumée de cigarette irrite le larynx, ce qui peut provoquer sur le long terme un œdème des cordes vocales. Alourdies, elles vibrent moins vite, d’où ce timbre grave et rauque, reconnaissable chez les fumeurs.

Un processus complexe

Ce qui va lui donner ses principales caractéristiques, c’est avant tout l’anatomie de notre système phonatoire, variable d’un individu à un autre, et les interactions de ses différentes composantes. Trois groupes d’organes assument en effet les fonctions essentielles de la phonation : l’appareil respiratoire, le larynx avec les cordes vocales, et le conduit vocal. Sans oublier le cerveau, aux commandes, capable de moduler en permanence le son émis. Tout ceci fait de la voix un outil éminemment flexible, au gré des circonstances et des émotions.

Le cerveau. C’est notre cortex cérébral qui prend la décision d’émettre un son. Le cerveau transmet cette information aux noyaux moteurs du tronc cérébral et de la moelle épinière, chargés de coordonner les activités des organes articulateurs, du larynx et de la musculature thoracique et abdominale. Une fois le son sorti de notre bouche, le cerveau joue encore un rôle, réajustant si nécessaire la fréquence et l’intensité de l’émission vocale. Ce processus de rétrocontrôle de la voix est appelé « boucle audio-phonatoire ».

L’appareil respiratoire. Sans air, aucun son ne peut sortir ! Pour parler, inutile de forcer la voix au risque d’abîmer ses cordes vocales : il faut commencer par bien respirer, donc par se détendre. À l’inspiration, les poumons se remplissent d’air, entraînant vers le bas le diaphragme, membrane qui sépare l’appareil respiratoire des organes digestifs. À l’expiration, ils se vident et le diaphragme remonte : l’air est expulsé par la trachée et remonte vers les cordes vocales pour les faire vibrer. Plus la pression d’air est forte, plus l’intensité est élevée (on parle fort), sachant qu’une voix conversationnelle se situe entre 50et 60 décibels.

Le larynx. Cet organe vibrant, formé de muscles, de ligaments et de cartilages, et qui abrite les cordes vocales, est placé dans le cou, entre la soufflerie qui commande l’expiration et les cavités de résonance qui modulent le son. Le son produit par les cordes vocales est modifié par la position du larynx : il remonte pour produire un son aigu, et s’abaisse pour les sons graves. Cependant, les consonnes dites « non voisées » n’impliquent pas l’intervention des cordes vocales : faites le test en émettant le son « z », puis le son « s » tout en plaçant une main sur votre pomme d’Adam : on sent les cordes vocales vibrer dans le premier cas, pas dans le second.

Les cordes vocales. Perpendiculaires à la trachée, les cordes vocales sont deux replis de la muqueuse du larynx. Elles dessinent, à l’horizontale, un V. Ouvertes lors des respirations profondes, fermées en apnée, elles s’écartent légèrement lors de la phonation. Elles vibrent alors au passage du souffle. Ce qui produit un son laryngé, comme un bourdonnement, dont la fréquence dépend de l’anatomie des individus –100Hz pour un homme et 200Hz pour une femme.

Le conduit vocal. Une fois produit, le son laryngé emprunte le conduit vocal où il est sculpté par les résonateurs (pharynx, bouche et fosses nasales). Selon la taille et la forme de ces cavités, différentes d’une personne à l’autre, certaines ondes sonores seront amplifiées, et d’autres atténuées. Concrètement, plus les caisses de résonance sont amples, plus les sons émis sont graves et riches en harmoniques. Ainsi se fabrique le timbre de la voix, véritable signature de la personne. La position de la langue, des lèvres, de la mâchoire inférieure et du voile du palais infflue aussi sur la forme de ces résonateurs, et leurs mouvements permettent l’articulation de la voix en parole.

Les ennemis de la voix

L’insuffisance d’hydratation. Moins on est hydraté, plus on sécrète des mucosités qui embarrassent nos cordes vocales, nous poussant à nous racler la gorge. Le bon réflexe ? Boire 6 à 8­verres d’eau par jour.

Les reflux gastro-œsophagiens. Les remontées acides imprègnent les cordes vocales, générant une inflammation qui peut casser la voix. Pour les éviter, Elizabeth Fresnel, phoniatre, conseille de manger en mastiquant lentement, de dormir la tête 5­centimètres plus haut que les pieds, d’éviter les aliments acides, les épices, le chocolat, la menthe, la théine et la caféine juste avant de dormir, ainsi que l’alcool et le tabac.

Le téléphone. « Au téléphone, on a tendance à parler trop fort, alerte la phoniatre. À la longue, des lésions sur les cordes vocales peuvent apparaître. » Elizabeth Fresnel recommande donc l’utilisation d’un casque. « Il faut aussi faire attention à sa posture et à sa respiration. »

Si la voix s’altère pour de bon. Rien ne sert de vider un pot de miel ! Cela adoucit la gorge, mais n’atteint pas les cordes vocales. Selon la phoniatre, le meilleur remède pour récupérer sa voix, c’est de se taire ! Et de ne surtout pas chuchoter. Car en chuchotant, on force la voix.

Pourquoi ne reconnaît-on pas sa voix sur un enregistrement ?

Parce que nous n’entendons pas notre voix telle qu’elle est. Lorsque nous parlons, les ondes sonores issues de nos cordes vocales arrivent à notre oreille interne via deux chemins : le pavillon de l’oreille externe, qui capte tous les sons entendus ; les os de la mâchoire et du crâne, qui conduisent les sons. Ces deux modes de réception se combinent pour donner à notre voix un timbre que nous seuls percevons. Les vibrations de la gorge peuvent aussi être captées avec un micro de gorge, qui confère un autre timbre à notre voix. Ce système, le laryngophone, est utilisé pour communiquer dans des ambiances bruyantes. Quant au casque du chanteur lors des enregistrements, il lui sert à entendre la musique. Si elle était diffusée dans le studio, elle serait captée par le micro. Avec le casque, on n’enregistre que la voix. Elle sera mixée dans un second temps.

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