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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 07:58

Comme disait„ (Albert Camus, 1947) :

" La seule façon de lutter contre la peste, c’est l’honnêteté. "

Voici un résumé assez intéressant des faits entièrement référencés sur le Covid-19, fournis par des experts en la matière, pour aider à faire une évaluation réaliste des risques.

 

Selon les données des pays et régions les mieux étudiés, la létalité du Covid19 est en moyenne de 0,2% environ et est donc de l’ordre d’une forte grippe (Influenza) et environ vingt fois inférieure à celle initialement supposée par l’OMS .

Le risque de décès pour l’ensemble de la population en âge d’aller à l’école et de travailler, même dans les « hotspots » (foyers d’infections) mondiaux, est du même ordre que le risque de décès lors des déplacements quotidiens pour aller au travail en voiture. Au départ le risque a été surestimé car les personnes ne présentant aucun symptôme ou des symptômes légers n’ont pas été incluses.

Jusqu’à 80% des personnes testées positives ne présentent aucun symptôme . Même chez les 70 à 79 ans, environ 60% restent asymptomatiques. Plus de 95% des personnes ne présentent au plus que des symptômes bénins .

Jusqu’à un tiers de la population a déjà une immunité de fond au Covid19 par contact avec des coronavirus précédents (c’est-à-dire des virus du rhume).

L’âge médian des personnes décédées dans la plupart des pays (y compris l‘ Italie ) est supérieur à 80 ans et seulement 1% environ des personnes décédées n’avaient pas de maladie grave antérieure. Le profil de la mortalité correspond donc essentiellement à une mortalité normale .

Dans la plupart des pays, jusqu’à 50 à 70% des décès sont survenus dans des EHPAD , qui ne tirent aucun bénéfice d’un confinement général. De plus, il n’est souvent pas clair si ces personnes sont vraiment décédées du Covid19 ou de stress à des niveaux élevés, de peur et de solitude .

Jusqu’à 50% des décès en excès ne sont pas provoqués par le Covid19, mais par les effets du confinement, la panique et la peur . Ainsi le traitement des crises cardiaques et accidents vasculaires a reculé jusqu’à 60 % parce que les patients n’osent plus se rendre dans les centres de soins.

Même dans les soi-disant « décès Covid19 » , il n’est souvent pas clair si les personnes sont décédés par ou avec le virus (c’est à dire un décès à cause d’une pathologie préexistante), ou encore que se soit des « cas suspectés », qui n’ont simplement pas été testés. Il est à constater que les chiffres officiels ne reflètent souvent pas ces distinctions .

De nombreux reportages dans les médias, rapportant que des jeunes et des personnes en bonne santé sont décédés du Covid19, se sont avérés être faux: Beaucoup de ces personnes ne sont en fait soit pas mortes du Covid19, ou alors elles étaient déjà gravement malades auparavant (par exemple une leucémie non détectée), ou ils avaient 109 ans au lieu de 9 ans.

La mortalité globale normale quotidienne aux États-Unis est d’environ 8 000, en Allemagne d’environ 2 600, en Italie d’environ 1 800 et en Suisse d’environ 200 personnes par jour. La mortalité de la grippe aux États-Unis peut atteindre 80 000, en Allemagne et en Italie jusqu’à 25 000 et en Suisse jusqu’à 2 500 personnes par hiver. Dans plusieurs pays, le Covid19 n’a pas atteint ces niveaux-là . 

Des taux de mortalité très élevés, comme dans le nord de l’Italie, peuvent être influencés par des facteurs de risque supplémentaires tels qu’une pollution atmosphérique et une contamination microbienne très élevées ainsi qu’un effondrement des soins aux personnes âgées et des soins infirmiers dû aux infections, à la panique de masse et au confinement.. Des réglementations spéciales concernant les personnes décédées ont parfois entraîné des goulots d’étranglement supplémentaires dans les enterrements.

Dans des pays comme l’Italie et l’Espagne ainsi qu’en partie au Royaume-Uni et aux États-Unis, les vagues de grippe ont déjà entraîné une surcharge des hôpitaux. Actuellement, jusqu’à 15% des médecins et infirmières, même sans symptômes, doivent être mis en quarantaine.

Les courbes exponentielles souvent présentées avec des „cas corona“ sont trompeuses, car le nombre de tests augmente également de façon exponentielle. Dans la plupart des pays, le rapport des tests positifs au test global (taux dit positif) reste constant de 5 à 25% ou n’augmente que légèrement. Le pic des infections a atteint son apogée dans la plupart des pays avant les confinements.

Les pays sans confinements et interdictions de contacts, tels que le Japon, la Corée du Sud et la Suède n’ont jusqu’à présent pas connu de tendance plus négative que les autres pays. La Suède a même récemment été saluée par l’OMS comme un modèle exemplaire et bénéficie désormais d’une immunité élevée.

La crainte d’une pénurie de respirateurs artificiels était injustifiée . Selon des pneumologues , la ventilation invasive (intubation) des patients atteints de Covid19, qui était en partie due à la peur du virus, est souvent contre – productive et endommage en outre les poumons.

Contrairement aux hypothèses initiales, diverses études ont montré qu’il n’y a aucune preuve de propagation du virus par les aérosols (particules en suspension dans l’air) ou par des frottis (comme les poignées de porte, les smartphones ou chez le coiffeur) .

Il n’y a pas non plus de fondement scientifique pour l’efficacité des masques respiratoires chez les personnes en bonne santé ou asymptomatiques . Au contraire , les experts avertissent que ces masques entravent la respiration et deviennent des «lanceurs de germes» .

De nombreuses cliniques en Europe et aux États – Unis sont restées sous – utilisées et ont même parfois dû recourir au chômage partiel . De nombreuses opérations et thérapies ont été annulées , notamment des transplantations d’organes «non essentielles» et des dépistages du cancer.

Plusieurs médias ont été surpris en train de dramatiser la situation dans les hôpitaux, parfois même avec des images manipulatrices. En général, les reportages douteux de nombreux médias ont maximisé la peur au sein de la population.

Les kits de test de virus utilisés à l’échelle internationale sont sujets à des erreurs et peuvent donner des résultats faussement positifs ou faussement négatifs. Le test de virus officiel n’a pas non plus été validé cliniquement à cause de la contrainte liée au temps et peut parfois également réagir à d’autres virus corona .

De nombreux experts de renommée internationale dans les domaines de la virologie, de l’immunologie et de l’épidémiologie considèrent les mesures prises comme contre – productives et recommandent une immunisation naturelle rapide de la population générale et la protection des groupes à risque. Il n’y a jamais eu de raison médicale pour la fermeture des écoles .

Plusieurs experts ont décrit les vaccins obligatoires contre les coronavirus comme inutiles, voire dangereux . En fait, le vaccin contre la soi-disant grippe porcine de 2009 a entraîné de graves dommages neurologiques et a donné lieu à des indemnisations à hauteur de millions (de livres sterling).

Le nombre de personnes à travers le monde qui, à cause des mesures anti-corona , souffrent de chômage, de problèmes de santé mentale, de violence domestique, est monté en flèche . Plusieurs experts estiment que les mesures anti-corona provoqueront plus de morts que le virus lui – même. Selon l’ONU des millions de personnes à travers le monde sont en train de tomber dans la pauvreté et la famine absolue.

Le lanceur d’alerte et dénonciateur de la NSA, Edward Snowden, a averti que la crise corona était utilisée pour l’expansion massive et permanente des outils mondiaux de surveillance. Le célèbre virologue Pablo Goldschmidt a parlé de „terreur médiatique mondiale“ et de „mesures totalitaires“. L’infectiologue britannique John Oxford a parlé d’une „épidémie médiatique“.

Plus de 500 scientifiques ont mis en garde contre une „surveillance sans précédent de la société“ grâce à des applications de suivi de contact problématiques. Dans certains pays, ce suivi de contact est déjà effectué directement par les service secrets. À travers le monde ça a abouti à une surveillance de la population civile par des drones et dans certains cas à des violences policières massives.

Source : https://nouveau-monde.ca/fr/

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4 février 2021 4 04 /02 /février /2021 07:25

Agnès Verdier-Molinié est la directrice de la fondation iFRAP et une fiscaliste renommée.

Elle vient de sortir un essai, La France peut-elle tenir encore longtemps ?, 

dont elle a exposé les thèses dans Le Figaro.

 

Nous empruntons 1 milliard par jour, 700.000 euros par minute, 334 milliards en 2021. La dette officielle va bondir, en 2022, à 2.800 milliards d’euros, 120 % du PIB, mais en réalité, en rajoutant les retraites des fonctionnaires, les emprunts garantis par l’État qui risquent de n’être jamais remboursés, la dette cachée atteint la somme faramineuse de 7.000 milliards, soit 300 % du PIB . Si nous consacrions la totalité du budget à rembourser notre dette, nous n’en serions débarrassés qu’au bout de 21 ans ! Effarant.

Pour l’instant, nous trouvons toujours des prêteurs pour nous avancer des fonds à des taux négatifs. Mais les fonctionnaires chargés de récupérer des fonds pour alimenter l’ogre budgétaire stressent de plus en plus, ils ont peur que tout craque, que les taux se tendent brusquement et reviennent vers 5 % l’an, ce qui serait une valeur plus conforme à la situation économique actuelle. Pour l’instant, nous empruntons principalement pour de courtes périodes de 13, 26 ou 52 semaines, les investisseurs étant prudents. Nous obtenons quelques emprunts à 10 ans (à -0,35 %), mais aucun, comme autrefois, n’a une durée de 50 ans ou de 80 ans.

La France a connu une première alerte en mars 2020. Les organismes sociaux, n’arrivant plus à placer leurs emprunts, se sont tournés en catastrophe vers l’Agence France Trésor, une petite structure d’une quarantaine d’experts qui lève les fonds de l’État. Avec la garantie de la France, tous ont pu à nouveau emprunter, mais l’alerte a été chaude. Nous avons été sauvés par l’action de la BCE qui a racheté notre dette, la rendant sans risque pour les investisseurs.

Les poches sont-elles vides ?

Tout cela ne va pas durer, ne peut pas durer. Les pays du Nord, plus vertueux, souhaitent que leurs budgets reviennent à l’équilibre vers 2022. Ils exigeront alors de la France et des pays du Sud que leurs déficits soient inférieurs ou égaux à 3 % du PIB. Ils auront les moyens de nous imposer cette politique en pesant sur la direction de la BCE. Si celle-ci ne rachète plus notre dette (ce qui va arriver inévitablement), les taux monteront à 5 % par an, nous dépenserons 140 milliards par an pour les intérêts. Insupportable ! Des impôts nouveaux seront alors votés en catastrophe, on prélèvera de 0,6 % à 10 % sur les dépôts bancaires et sur le capital, comme l’Italie l’a fait jadis. Nous aurons également, dans un deuxième temps, une hyperinflation qui suivra une période de déflation. Dans Le Monde ou Libération, des experts en désaccord avec Mme Verdier-Molinié affirment que tout va bien se passer, qu’au pire, on peut transformer la dette actuelle en dette perpétuelle à 2 % dont on n’aurait à régler que les intérêts (56 milliards par an) et dont on ne rembourserait jamais le capital. Mais, sans doute, sont-ils trop optimistes.

En outre, les Français sont plongés dans l’illusion de l’argent magique. De nombreuses voix, à gauche comme à droite, réclament un revenu universel, soit une dépense nouvelle comprise entre 30 milliards et 300 milliards, suivant sa générosité. Pour la financer, on compte sur l’emprunt. Folie absolue !

 

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21 janvier 2021 4 21 /01 /janvier /2021 19:02

Paracétamol, ibuprofène, aspirine :

 

"Une étude met en garde contre les anti-douleurs"

 

La consommation d’antidouleurs a explosé ces dernières années. Pris le plus souvent en automédication, ils ne sont pas sans risque, notamment s’ils sont mélangés à d’autres substances.

Mal de tête, de ventre, gueule de bois, fièvre ou courbatures… tout le monde ou presque a déjà eu le réflexe "Doliprane", "Efferalgan" ou "Nurofen" pour atténuer les douleurs. Disponibles en vente libre, souvent pris en automédication et considérés comme des "incontournables" de l’armoire à pharmacie, ces médicaments ne sont pourtant pas dénués de risques.

Une étude de 60 Millions de consommateurs a analysé une trentaine de marques parmi les plus couramment vendues sans ordonnance, et comparé les trois principales molécules : paracétamol, ibuprofène et aspirine. Résultat : "En automédication, certains antidouleurs ont tout à fait leur place. D’autres doivent être écartés, car ils exposent à des effets indésirables sérieux ou à trop de contre-indications." Le magazine délivre quelques conseils…

Le paracétamol à privilégier

Recommandation principale de l’association de consommateurs : privilégiez le paracétamol. Parmi les trois substances actives, c’est cette molécule qui présenterait le meilleur rapport bénéfice-risque. Commercialisé sous les noms Doliprane, Efferalgan, Dafalgan ou des génériques, le paracétamol a vu sa consommation exploser ces dernières années. 

Attention tout de même, qui dit à privilégier ne dit pas sans danger. "Le paracétamol n’est pas un bonbon, met en garde le Pr François Chast, de l’Académie nationale de pharmacie interrogé par France Info.

"À 3g par jour, il est anodin. À 10g par jour, il devient potentiellement mortel".

Avaler machinalement un comprimé de paracétamol pour survivre un lendemain de soirée est également une fausse bonne idée, car le mélange alcool et médicaments peut s’avérer dangereux.

"Les deux produits sont détoxifiés par les mêmes enzymes hépatiques, les mêmes types de mécanismes cellulaires. Et donc, à un moment, quand on a consommé trop d’alcool, on a épuisé ses chances de détoxification du paracétamol et il devient toxique pour le foie, au point qu’on peut avoir de véritables lyses hépatiques", met en garde François Chast.

Enfin, toutes les marques de paracétamol ne se valent pas. Selon 60 Millions de consommateurs, la marque Dafalgan serait à privilégier, suivie de Doliprane. Outre le principe actif, les comprimés contiennent des additifs (agents de texture, d’enrobage, adjuvants…) tels que du gluten, du sodium (sel), du saccharose ou du sorbitol (sucres) de l’aspartame (édulcorants)… qui peuvent s’avérer toxiques pour certaines personnes. 

L’ibuprofène avec (grande) modération

En deuxième choix, vient l’ibuprofène Selon 60 Millions de consommateurs, son efficacité est couplée à lintérêt de ses composantes anti-inflammatoires, que lon ne retrouve pas dans le paracétamol. 

Mais plusieurs études antérieures ont mis en garde sur les effets secondaires de la molécule, notamment son impact sur la fertilité, mais aussi sur le système cardio-vasculaire.

L’ibuprofène augmente le risque "de problèmes cardio-vasculaires, comme l’infarctus ou l’accident vasculaire cérébral (AVC), chez les patients prenant de fortes doses" indiquait en 2015 une étude de l’Agence européenne du médicament. Une autre analyse publiée en 2011 dans le British Medical Journal, indique même qu’un patient sous ibuprofène aurait 77 % de risques de plus de mourir d’un AVC qu’un patient prenant un placebo. Un chiffre à prendre en compte, notamment pour les femmes qui absorbent de l’ibuprofène en parallèle de la pilule (qui augmente déjà le risque cardio-vasculaire). 

La molécule doit donc être prise avec précaution, en respectant strictement les dosages et sur des périodes courtes, de préférence sur avis médical.

Côté marques, 60 Millions de consommateurs recommande plutôt Antaréne, Advil, Nurofen et Spedifen.

L’aspirine à éviter

60 Millions de consommateurs recommande d’éviter au maximum de recourir à l’aspirine, en raison d’un ratio "bénéfice-risque" défavorable. Longtemps utilisée pour traiter la fièvre ou la douleur, des études successives sur ses effets secondaires l’ont peu à peu effacée au profil d’autres substances moins dangereuses. 

"Aujourd’hui, sa seule indication raisonnable est la prévention de l’agrégation plaquettaire chez les personnes qui ont des troubles cardio-vasculaires et donc c’est le cardiologue qui prescrit l’aspirine." indique François Chast à France Info.

Pour les douleurs bénignes, la toxicité rénale et hépatique de l’aspirine ou les risques de saignements gastro-intestinaux qu’elle fait courir la rendent trop dangereuse pour être utilisée régulièrement, selon 60 Millions de consommateurs. L’association indique que tous les médicaments testés composés d’aspirine sont "à éviter", l’Aspro Caféine serait même "à proscrire".

Nota:L'UFC-Que Choisir a enquêté dans plus de 700 pharmacies et a constaté que les conseils donnés n'étaient pas toujours avisés, voire dangereux.

Source :sud-ouest.fr ( A la unepolitiquesanté)

Les informations de ce billet sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être L’éditeur de ce billet d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce blog ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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14 janvier 2021 4 14 /01 /janvier /2021 07:14

Le Covid devient une empidémie 

 90 000 décès d’ici avril, quelle stratégie pour sortir du cauchemar ?

Empidémie, définition : une empidémie désigne une épidémie qui n’a plus la forme d’une vague transitoire mais qui finit par atteindre un plateau en laissant penser que le virus est devenu endémique, autrement dit il ne nous lâche plus et va finir par s’atténuer avec une cinétique estimée par le pifomètre épidémiologique. Le coronavirus accumule les mutations mais ne perd pas en contagiosité. Il mute beaucoup moins que la grippe et du reste, ses codes d’entrée sont strictement conservés, tout comme les codes d’accès vers les ribosomes, certains étant situés sur la protéine N et n’ayant pas changé depuis 2002 sur les sarbecovirus. Toutes les mutations observées sont sans incidence majeure sur le développement de la pandémie ce qui n’exclut pas d’examiner l’énigme de la D614G qui néanmoins d’affecte pas le domaine de liaison et qui est couplée à la P323L affectant la nsp12 (RNA polymérase virale).

1) Ne vous affolez pas, les 90 000 décès plausibles, sans être absolument certains, incluent les 60 000 déjà passés l’autre côté. Aucun mort n’est revenu, la dernière fois qu’un cas s’est produit, c’était il y a 2000 ans. On ne sait rien de l’évolution naturelle de cette épidémie et l’on ne peut que recenser les données cliniques. La science ne connaît que les faits. Elle peut anticiper mais rien prédire (sauf en mécanique rationnelle). Tout au plus, peut-on anticiper un plateau durable, autrement dit le scénario d’une marée haute. Avec une longue et lente décrue. Autrement dit, 300 décès par jour en moyenne. Faites le décompte sur 100 à 120 jours d’ici Pâques. Il est impossible d’envisager un confinement strict de trois mois. Le pays ne tiendra pas. Nous sommes coincés et il va falloir faire preuve d’intelligence et de courage. L’intelligence pour trouver la stratégie la moins mauvaise et le courage pour affronter la peur et les morts.

 Que sait-on actuellement ? Eh bien que le scénario optimiste ne se soit pas produit. Le Covid n’est pas comme une grippe qui s’en va au bout de trois mois comme elle est arrivée. Sans doute parce que le virus grippal saisonnier prend sa part de marché, assez modeste, puis une fois qu’il a infecté les patients, nous quitte pour un nouveau rendez-vous l’hiver suivant. En revanche, le coronavirus ne semble pas vouloir nous lâcher. La part de marché est assez élevée, quelque 30 millions de Français au moins. Il en faudrait quelque 20 M pour avoir une immunité massive permettant de voir le bout du tunnel. Tout en prenant en considération les zones rurales dans lesquelles le virus circule moins. Le principe du virus étant de contaminer les gens avec une vitesse qui augmente en fonction du nombre de contacts rapprochés.

  2) Nous ignorons quelle est la létalité exacte. En gros, 2 millions de cas détectés par PCR font 24 000 décès, ce qui fait une létalité de 1.2 %. Mais épidémiologistes ont calculé que la moitié des contaminés échappe aux tests. C’est pour cette raison que la létalité a été estimée à 0.6 %. Si le virus prend sa part de marché, les 200 000 décès sont en vue. En fait, nous ne savons pas quelle est la proportion d’asymptomatiques. Si le chiffre tourne autour de 80%, alors le nombre estimé de contaminés pourrait passer du simple au double, ce qui donnerait une létalité de 0.3 % et au final, quelque 100 000 décès avec une immunité de masse. Cette éventualité de sortie du tunnel avec des vies humaines perdues doit aussi inclure une crainte devenue massive face à une pathologie qui, lorsqu’elle n’est pas fatale, produit chez quelque 5 % des patients des symptômes durables, comme si ce virus agissait à la manière de l’herpès, voire de la varicelle dans la forme zona. On sait par ailleurs que le zona aggravé augmente avec l’âge. Les plus de 60 ans sont quatre fois plus touchés, ce qui rappelle vaguement les effets du Covid. Les explications de la forme longue de Covid ne sont pas encore documentées ; elles n’ont pas été évoquées dans la presse et pour cause, les chercheurs n’ont pas trop enquêté sur le concept d’infection virale, se contentant de l’explication conventionnelle ; le coronavirus est une méchante bête qui infecte les cellules, se reproduit à vitesse V, déclenche une réaction inflammatoire violente chez certains et chez d’autres disparaît grâce à des défenses immunitaires robustes. En réalité, c’est un peu plus compliqué.

 3) Les Français sont dans le flou. La tactique du conseil scientifique vise à lâcher un peu de lest, laisser espérer, tout en donnant les signaux pessimistes. On ouvre le 7 mais peut-être pas, tout dépend des conditions. Allez, le 20 open bar, quoique, la situation sanitaire… Ce jeu devient pénible et a le don d’agacer un Jean-Pierre Foucault que l’on connaît pour son caractère placide en temps normal. Et pas plus tard que cette semaine, Delfraissy annonça un retour à la normale prévu, sous réserve d’une vaccination, vers l’été ; et Fontanet d’ajouter, on sera au bout du tunnel fin 2021. Si mon cerveau est encore en état de fonctionner, fin 2021 ça peut vouloir dire octobre ou même décembre. Mon cerveau pense aussi que si rien ne se précise en termes de décroissance épidémique, le couvre-feu risque de durer trois à quatre mois et tous les lieux actuellement fermés le resteront, y compris les salles de sport. Mais n’oublions pas un détail, pour continuer cette procédure, le gouvernement devra en passer par le parlement à la mi-février, date de péremption pour l’état d’exception en vigueur.

  4) Face à ce cauchemar que ne veulent pas annoncer les autorités, il faudrait régir et proposer une alternative intelligente. La stratégie de l’immunisation naturelle des tranches non âgées est plausible, surtout si l’on prend en compte le nombre exact d’asymptomatiques et de réfractaires. Cette stratégie vise à laisser circuler le virus pendant trois mois, en contenant non pas les contaminations mais en serrant de près les malades. Et ce, en jouant sur l’autodiscipline et non plus le gendarme sanitaire. Il est apparu qu’un symptomatique sur deux ne s’est pas isolé or c’est en étant symptomatique que l’on est le plus contagieux. Il y a du progrès à faire. Ensuite, il faut accompagner cette stratégie par une autodiscipline stricte appliquée par les personnes à risque. Et c’est jouable, sous réserve que la communication des autorités cesse de jouer sur l’infantilisation et fasse appel à la responsabilisation.

 Il faut regarder les choses en face. Sauf en cas de confinement strict pendant quatre mois, nous sommes lancés sur une cinétique de 300 décès par mois avec 2500 à 3000 réanimations. La stratégie visant à appliquer l’autodiscipline des seniors permettrait au virus de circuler dans des populations robustes ce qui diminuerait l’engorgement. Les plus de 70 ans représentent pas moins des trois quart des hospitalisations et la moitié des réanimations. A noter les 60-70 comptant pour 14 % dans les hospitalisations et 32 % dans les réanimations. Les moins de 50 ans représentent 5% des hospitalisations et 8% des réanimations. Ce qui est vraiment bas, comparé aux hospitalisations consécutives aux accidents de la route, du travail, domestiques, sportifs. Alors, va-t-on déconseiller aux gens de monter sur un escabeau pour changer une ampoule. Surtout pour s’occuper du conseil scientifique car il se dit qu’il n’y a pas la lumière à tous les étages !

L'homme n'a pas vocation à rester muselé, enfermé, distancié, il a besoin de liberté et de grands espaces

 

 

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28 novembre 2020 6 28 /11 /novembre /2020 08:31

Le Docteur Patrick Barriot fait le point sur l’évolution de la pandémie en France et sur ses conséquences économiques et sociales

 

Des voix commencent à s’élever pour mettre en doute la virulence de la seconde vague. Que peut-on en penser ?

Ces voix ne font que dire la réalité. Les prévisions alarmistes faites pour justifier des mesures coercitives étaient excessives. Le taux de létalité réel de ce virus, rapport entre le nombre de morts et le nombre estimé de personnes infectées (et non pas le nombre de cas confirmés), demeure dans le monde de l’ordre de 0,5 % avec de fortes variations selon les tranches d’âge. Ce n’est pas la variole ni la fièvre Ebola. Nous vivons certes une crise sanitaire (liée notamment à un manque de lits de réanimation) mais pas une catastrophe sanitaire.

D’autres encore pointent la santé mentale des Français qui se dégraderait de façon alarmante. Effet du confinement ? De l’angoisse ? De la perte de liberté ?

L’impact de la pandémie sur la santé mentale de nos concitoyens est inquiétant. Il a probablement été sous-estimé jusqu’à cet automne. Depuis le début de l’année, les anesthésistes-réanimateurs ont occupé les plateaux de télévision. Les formes les plus graves et pourtant les plus rares de la maladie ont été surexposées, de façon anxiogène et stressante, dans leurs moindres détails physiques et physiologiques. Bien peu nombreux sont les psychiatres, les psychologues ou les psychothérapeutes qui sont venus nous parler de notre santé mentale et de la façon de la préserver

 

Le virus SARS-CoV-2, compte tenu de son tropisme neurologique, peut être responsable d’atteintes directes du système nerveux central et de troubles des fonctions supérieures (troubles cognitifs, troubles mnésiques, troubles de l’attention…). Mais de façon indirecte, ce sont les mesures sanitaires et notamment le confinement qui semblent responsables de la dégradation de la santé mentale. Le rapport bénéfice/risque de toute stratégie doit être évalué avant toute mise en œuvre. Un certain bénéfice du confinement (réduction temporaire de la circulation du virus) peut être attendu mais il doit être mis en rapport avec un risque socio-économique disproportionné.

La réduction imposée des contacts physiques et des liens sociaux, familiaux et amicaux, a entraîné chez beaucoup un sentiment de solitude et d’isolement. Le confinement a également provoqué une rupture dans le suivi médical de nombreux patients et des difficultés d’accès aux soins. Les patients les plus vulnérables et les plus pauvres sont évidemment les plus durement touchés. On note une augmentation importante des états anxiodépressifs, leur prévalence pouvant atteindre 30 % dans certaines régions. Mais la dégradation de la santé mentale prend bien d’autres formes : comportements suicidaires, comportements agressifs et antisociaux, violences conjugales et familiales, apparition d’addictions ou aggravation d’addictions préexistantes, deuils pathologiques…

La souffrance psychologique ne se traite pas par des « applis » ni par des « téléconsultations » mais par le contact physique et le lien social. Les rapports humains sont essentiels à notre santé mentale.

 

Autres conséquences : les faillites que cela provoquerait et le marasme économique à venir… Est-ce que, avec du recul, le remède à l’épidémie ne serait pas encore plus létal que la maladie ?

Nous l’avons signalé, il existe un lien direct entre les difficultés financières provoquées par le confinement et la dégradation de la santé mentale, la précarité conduisant souvent à l’anxiété et à la dépression. La perte d’un emploi, la ruine d’une entreprise peuvent conduire au suicide. Ce ne sont pas les gens âgés polypathologiques qui vont payer le plus lourd tribut à cette pandémie et à la façon dont elle est gérée mais les générations plus jeunes et les citoyens actifs qui auraient bien aimé le demeurer.

 

Comment envisager l’avenir ? Peut-on compter sur un vaccin ? Faut-il le rendre obligatoire ?

Depuis le début de cette pandémie les médias nous ont régulièrement annoncé des « résultats encourageants » pour tel ou tel médicament efficace contre le SARS-CoV-2. Force est de constater qu’aucune de ces annonces n’a été confirmée par la suite et n’a débouché sur un traitement validé. Un vaccin est un médicament. Les « résultats encourageants » au terme d’essais cliniques limités, menés par un laboratoire avant la mise sur le marché (AMM), demandent à être confirmés dans la vraie vie avec évaluation à grande échelle du rapport bénéfice/risque du vaccin. Il me semble qu’il y a une grande précipitation dans la préparation de ces vaccins et que les enjeux financiers éclipsent les enjeux sanitaires. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les Français sont en Europe les plus réticents et les plus critiques vis-à-vis de la vaccination. Je doute qu’ils acceptent une nouvelle mesure de tyrannie sanitaire telle qu’une vaccination obligatoire.

 

Dr Patrick Barriot 

https://www.pourlascience.fr/auteur/patrick-barriot

Directeur médical de l’Institut européen de formation en santé (IEFS), directeur des opérations médicales du consortium international RAPID chargé d’assurer la sécurité médicale des diplomates européens en poste à Mogadiscio (Somalie), chargé d’enseignement à la faculté de médecine de Montpellier (département de médecine légale / enseignement de toxicologie d’urgence)

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